Jean-Pierre Ngombé parle de Pamelo Mounka 29 ans après sa mort

Jean-Pierre Ngombé parle de Pamelo Mounka 29 ans après sa mort
Jean-Pierre Ngombé parle de Pamelo Mounka 29 ans après sa mort

« Nous vivions dans le même quartier à Poto-Poto, lui rue Batékés au numéro 89, moi rue Makoua au numéro 98. Tous deux étaient élèves au lycée catholique Joseph-Chaminade. Tous deux étaient amateurs de musique, donc de bonne musique. » C’est par ces mots que Jean-Pierre Ngombé commence son évocation.

En effet, tout commence en 1956, lorsque Charles Bala (petit frère de Vital Bala, ancien président de l’Association congolaise pour l’amitié entre les peuples), crée un orchestre baptisé « City Negro », dont lui et Pamelo Mounka sont membres. . Charles Bala joue de la flûte, Pamelo Mounka chante et Jean-Pierre Ngombé est batteur de tumba. En 1960, le Congo indépendant se dote d’une chaîne de radio nationale. Dès lors, City Negro, leur orchestre créé en 1956, change de nom et s’appelle désormais Jeunesse musicale congolaise (JMC). Abel Malanda alias Typson est le saxophoniste du groupe, Charles Bala garde sa flûte. Pamelo Mounka et Jean-Pierre Ngombé (qui portait désormais le surnom de Belafonte) étaient des chanteurs officiels soutenus par la voix de Jean-Bernard Foundoux alias Ressora qui n’est autre que celui qui sera connu parmi les grands footballeurs congolais sous le nom de Foundoux. Moulélé. Les JMC sont un succès et se découvrent partout grâce à la radio nationale congolaise « Radio Congo » qui enregistre ses chansons et les diffuse dans le monde entier. Le parrain des JMC dans cette promotion n’est autre que le directeur des programmes, Joachim Bitouloulou.

Jean-Pierre Ngombé et son frère et ami Pamelo Mounka ont fait bien plus que cela. En 1962, Jean-Pierre Ngombé crée un groupe scout à l’école officielle de Poto-Poto et l’appelle Groupe vent qui chante. Il mène personnellement la meute, un groupe de vingt-quatre garçons et filles, âgés de 7 à 12 ans. Il s’agit de « Akela », le chef de la meute, et Pamelo Mounka est le chef adjoint de la meute avec le totem de « Baghera » la panthère noire. « Mais la musique nous étreignait tellement que nous traversions souvent le fleuve Congo pour aller à Kinshasa rencontrer Pascal Tabu alias Rochereau, avec dans nos bagages des chansons à offrir à notre idole dont nous étions de grands fanatiques.souligne Jean-Pierre Ngombe.

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Mais ces traversées entre Brazzaville et Kinshasa amènent Pamelo Mounka à rejoindre l’orchestre Afrisa de Tabu Ley Rochereau. « Nous ne terminerons jamais mes aventures musicales avec Pamelo Mounka, dont nous commémorons aujourd’hui, 14 janvier 2025, les vingt-neuf ans de sa mort à Brazzaville, le 14 janvier 1996. Que le Seigneur lui accorde sa divine miséricorde. Paix éternelle à son âme »conclut Jean-Pierre Ngombé veut du Poto-Poto.

Rappelons qu’André Bemba-Bingui, dit Pamelo Mounka, est le fils de Jules Bingui et Joséphine Loubélo, né le 10 mai 1945 à Brazzaville, dans le quartier Poto-Poto où il a grandi.

 
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