« C’est la meilleure fréquentation aux Œillades depuis sa création »

« C’est la meilleure fréquentation aux Œillades depuis sa création »
« C’est la meilleure fréquentation aux Œillades depuis sa création »

l’essentiel
La 28e édition des Œillades, le festival du cinéma francophone d’Albi, a tenu toutes ses promesses en termes de programmation et de fréquentation.

Le festival du film albigeois francophone Les Œillades est aujourd’hui une institution de la vie culturelle albigeoise. Fin 2024, il a de nouveau proposé 50 projections, de nombreuses avant-premières, des courts métrages et un travail inédit, avec les écoles et les étudiants de Champollion.

Claude Martin, codirecteur de l’événement, dresse le bilan de cette 28e édition : « Ce qui fait vraiment plaisir, c’est que le public a été satisfait de la programmation. C’est simple. C’est la meilleure fréquentation depuis la création du festival ».

Elle s’appuie notamment sur la venue de 38 invités et sur une organisation sans fausses notes pour proposer la projection de 50 séances en 6 jours.

Un programme attractif

Claude Martin se souvient du prix du public attribué à « Une Bicyclette » : « C’est un film qui touche à l’émotion, avec l’histoire de cet homme qui marche sur les traces de son fils décédé. Je savais avant le début du festival, qu’il serait dans les trois premiers. Mais cela s’est décidé de très peu avec « En fanfare » qui cartonne désormais au box-office.

Petit accroc, la non-apparition de Julie Gayet, alitée quelques heures avant son arrivée à Albi, pour présenter son film Olympe de Gouges. « Il a fallu composer avec cela. C’est une artiste qui a des valeurs, super gentille. C’est pourquoi nous sommes allés à Paris pour lui remettre un prix.

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Pour la programmation du film, la salle était extrêmement pleine : « Nous avons dû refouler une centaine de personnes. Alors quand une star est prévue, le public vient toujours en très grand nombre.»

Aujourd’hui, il faut relancer la machine, préparer 2025. « Nous sommes dans une période de l’année où nous finalisons les comptes et soumettons les dossiers. Ce n’est pas le plus amusant du métier», admet-il.

« Nous avons un tout petit déficit, ce qui ne met pas en péril le festival. La bonne nouvelle, c’est que la mairie et le département nous ont confirmé que leurs subventions ne diminueraient pas. La grande question, c’est la Région. Nous ne savons pas, avec la réduction des aides d’État, si cela va continuer à nous aider, et ce n’est pas rien pour nous.»

Ensuite, il faudra chercher des pépites de courts métrages, faire un tour au festival de Cannes pour contacter les producteurs, et regarder des centaines de films pour préparer la production. Un quotidien qui berce la vie des bénévoles d’Œillades depuis 28 ans.

 
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