PORTRAIT – Installé au Liban depuis dix ans, ce Français dirige mille projets pour l’Œuvre d’Orient, qui imprègnent le tissu social de toute la région. Avec le dessinateur Baudoin, il réalise une bande dessinée sur la Syrie.
Il a perdu du poids ces derniers mois. Au fil des crises, Vincent Gelot a perdu l’appétit : la guerre du Liban, le désespoir des Syriens, l’hémorragie des chrétiens, la naissance de son quatrième enfant sous les drones israéliens et maintenant la chute de Bachar el-Assad lui ont émacié le visage. Responsable de mille projets dans la région pour le compte de l’Œuvre d’Orient, association apolitique liée à l’Église de France, il oscille constamment entre action et ferveur. Chaque année, elle distribue près de 18 millions d’euros au Liban, en Syrie, en Jordanie, pour maintenir à flot les hôpitaux, écoles, dispensaires, centres d’accueil de réfugiés, groupes de soutien, crèches. étudiants.
Face à l’immensité de la tâche, le désespoir l’envahit parfois mais sans le trancher : « Je vois l’endurance, le courage, la dignité sur les visages de mes partenaires de terrain et cela me réconforte à chaque fois. C’est mon moteur, ma passion. JE…
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