Si leurs sources de revenus sont multiples, ils restent pour le moins opaques, notamment en ce qui concerne le montant transmis à la famille dans le testament d’Elizabeth II. Pourtant, le Daily Mail et le Times se sont penchés sur cette question délicate, dressant un classement des fortunes les plus proches de la réalité pour chaque membre des Windsor. “Nous présentons ici les meilleures estimations de MailOnline sur la richesse qui remplit les portefeuilles des Windsor”, peut-on lire dans l’article du Daily Mail.
“With Love, Meghan” : la série Netflix de Meghan Markle reportée et accusée de plagiat
Et les conclusions sont pour le moins surprenantes. Alors qu’on pourrait imaginer que le roi Charles III, fils de la reine Elizabeth II, trône en tête de ce classement, il se retrouve finalement à la deuxième place, avec une fortune estimée à 900 millions de livres sterling.
Le prince William, l’héritier (déjà) milliardaire
Qui devance le souverain britannique ? Il s’agit tout simplement de son fils aîné, le prince William, héritier direct du trône, doté d’une fortune colossale estimée à plus d’un milliard de livres sterling. Ce montant astronomique s’explique par divers héritages : dix millions de livres sterling à la mort de sa mère, la princesse Diana, auxquels s’ajoutent sept millions hérités de la reine mère.
Mais la véritable clé de sa fortune résidait dans son contrôle sur le duché de Cornouailles, qu’il obtint lorsqu’il devint prince de Galles. Ce patrimoine privé lui assure un revenu annuel d’environ 24 millions de livres sterling, somme qu’il n’est pas tenu de déclarer aux impôts et qu’il peut utiliser à sa guise. D’une valeur totale de 1,3 milliard de livres sterling, ce duché appartenait auparavant à Charles avant son accession au trône. Désormais à la tête du duché de Lancastre, Charles gère un patrimoine estimé à 647 millions de livres, générant environ 27 millions de revenus annuels. Cela reste toutefois insuffisant pour détrôner Guillaume.
Enfin, il convient de rappeler que le roi Charles a certainement hérité de l’essentiel de la succession d’Elizabeth II, estimée à 370 millions de livres sterling et exonérée d’impôts. Cet héritage comprend également des bijoux et des œuvres d’art inestimables.
Harry et Meghan, loin d’être démunis
En troisième position du classement, mais loin derrière en termes de nombre, se trouve la princesse Anne, avec une fortune estimée à 50 millions de livres sterling. Très active dans les engagements royaux, elle a notamment reçu Gatcombe Park des mains de la reine Elizabeth en 1976, propriété qu’elle a partagée lors de son divorce. Elle bénéficie également d’une pension annuelle.
Cependant, la véritable surprise réside dans la position du couple souvent décrit comme « problématique » au sein de la famille royale : le prince Harry et Meghan Markle. Avec une fortune estimée à 60 millions de livres sterling, les Sussex s’en sortent plutôt bien malgré leur éloignement de la couronne britannique. Ce montant est notamment dû aux multiples projets du couple : les revenus colossaux générés par le livre explosif d’Harry, The Substitute, leurs contrats avec Netflix (estimés à 80 millions de livres sterling), ainsi que l’héritage du prince, dont les dix millions de livres légués. par sa mère, Diana, et une partie de l’héritage de la reine mère.
Malgré cela, leur style de vie somptueux pourrait bien ronger cette fortune. En renonçant à leurs privilèges royaux et en s’exilant aux États-Unis, Harry et Meghan doivent désormais financer eux-mêmes des dépenses autrefois couvertes par la couronne. Parmi eux, la sécurité privée, qui représenterait un coût mensuel colossal.
Et la récente annonce de Meghan Markle, reportant la diffusion de sa nouvelle série initialement prévue sur Netflix le 15 janvier, déjà entachée d’accusations de plagiat, n’augure rien de bon pour ce couple à la fois très médiatisé et très critiqué.