Jean-Philippe Daguerre explique avoir été guidé par deux sujets pour cette pièce. « Le premier, c’est la retraite. Cette petite mort dans laquelle on est plongé du jour au lendemain et où l’on essaie de profiter de ses vieux jours en dépensant son peu d’argent en attendant la vraie fin. Le deuxième sujet concerne les préconceptions qui marquent nos vies. A priori guidé le plus souvent par tout ce qui convient à notre conscience, notamment en termes de notre vision des personnes étrangères à notre culture, à notre famille sociale, politique ou religieuse. C’est en confrontant ces deux sujets que j’en suis venu à imaginer l’histoire d’Agnès, une femme puissante et chanceuse, tout juste retraitée qui, grâce aux circonstances dramatiques qui affectent sa nouvelle vie, trouvera son salut en rencontrant un couple de sans-papiers géorgiens. frappé par une tragédie. »
Florence Pernel incarne Agnès Duval, une femme puissante qui a construit 27 immeubles pour un grand groupe de construction. Réussite professionnelle et Légion d’honneur en poche, l’héroïne décide de prendre une retraite anticipée, pour profiter de la vie, de sa famille et de sa fortune. Rien ne se passe comme prévu : son mari et sa fille déménagent, elle vit seule, sans famille et sans amis jusqu’à ce que son jardinier la présente à deux sans-papiers.
Comme toujours chez Jean-Philippe Daguerre, les convictions sont autant questionnées avec humour que les situations riches-pauvres. Florence Pernel a séduit la critique dans le rôle de Bernard Malaka dans le rôle du mari.