La compagnie d’arts de rue Dynamgène dévoile sa nouvelle création, la CarmenCycletta, lors du Festival de Flamenco.
Si vous aimez la musique… Si vous aimez la mécanique… Ce samedi, sur la place de la Calade, dans le cadre du festival de Flamenco, les artistes en activité des ateliers Dynamgène dévoilent leur nouvelle machine musicale, la septième après la Cymbabobylette, la Rotocloche ou la RastaFeraille. . Avec sa forme de calèche sévillane, la CarmenCycletta emmène le flamenco dans les rues.
Deux pédaliers, pour avancer et jouer de la musique
Bricoleurs, passionnés d’énergie musculaire, poètes mécaniques, la compagnie des arts de la rue est spécialisée dans les inventions sous forme de jouets pour les adultes ayant conservé leurs rêves d’enfant. « Une belle machine, elle fonctionne bien, vous allez l’apprécier »rigole Pierre Pélissier, en salopette. Grâce à un premier pédalier, il fait avancer la CarmenCycletta. Les jambes du chanteur Pepe Martinez, perché sur un deuxième guidon, font tourner un arbre à cames, qui actionne comme aucun autre des instruments de musique, une guitare “qui fait des accords bruts”un clavier, un cajon, mais aussi des chaussures de danseuse, une poêle à paella avec ses écrevisses, une enclume…
Un jeu avec une vingtaine de contrôleurs permet une variété d’instrumentations et de rythmes. “Pierre a eu l’idée d’une machine qui joue du flamenco, se souvient Pepe Martinez. Le plus difficile, c’est la guitare qui est très virtuose avec le flamenco. Mais les artistes ont choisi d’éviter la tradition…
