ces personnalités qui font vivre l’art andalou à Nîmes

ces personnalités qui font vivre l’art andalou à Nîmes
ces personnalités qui font vivre l’art andalou à Nîmes

L’espiègle créateur nîmois Eddie Pons s’associe à Vivre à Nîmes pour cet article. L’artiste s’est amusé à dessiner les quatre portraits proposés par votre magazine municipal et dédiés aux personnalités qui font vivre l’art andalou dans notre ville à l’occasion du Festival de Flamenco de Nîmes qui se déroule du 9 au 18 janvier. Rien de plus normal pour Eddie Pons, passionné de flamenco qui a participé à la création du festival il y a plus de 30 ans !

Pepe Linares, les origines

Un accent à couper au couteau, à 83 ans, Pepe est certainement le plus espagnol de tous les Nîmois. L’Andalou arrive à Nîmes en 1968 avec la culture flamenco dans sa valise. Avec le Nîmois Eddie Pons et le programmateur musical du Théâtre de Nîmes Bernard Souroque (1948-2015), il initie le premier Festival de Flamenco de Nîmes.

« En 1989, pendant le Festival de Jazz, nous avons travaillé à l’organisation d’un concert du guitariste flamenco Vicente Amigo. C’était son premier concert en dehors de l’Espagne. Puis est venue l’idée de créer un concours de flamenco en janvier 1991. Petit à petit, l’idée d’une manifestation annuelle à Nîmes est née »se souvient Pepe Linares. Né à Baeza en Andalousie, Pepe a grandi dans la ville minière de Linares, ville qui lui donne son nom de scène.

Marchand de chevaux, apprenti torero, ouvrier agricole… Après de multiples emplois, Pepe fuit l’Espagne pour s’installer à Nîmes. Depuis, il est devenu une figure incontournable du flamenco. Pour les 30 ans du festival en 2020, il a évoqué sa vie lors d’une grande rencontre avec le public au théâtre.

Roé, la fête

Chanteur, guitariste, photographe… Roé est né à Barcelone, d’une mère andalouse de Cadix et d’un père catalan de Perpignan. Il s’occupe cette année des « afters », les soirées festives après les spectacles à la bodega Diego-Puerta (10-12 rue de l’Horloge) de 22h à 2h du matin. Une rencontre dans le cadre du festival off en partenariat avec l’Office de Tourisme. « L’idée est de retrouver l’esprit festif du flamenco. Il est temps de lâcher prise, il est temps de faire des bêtises. »sourit Roé.

Cette dernière a un destin incroyable. Il est devenu une star dans les années 90 avec son tube Solitude. Un tube ensoleillé entre pop, rock et flamenco qui atteint le Top 50. Son disque homonyme est également considéré comme l’un des premiers disques de musique du monde sur lequel il invite le chanteur Mory Kanté, le guitariste de Pink Floyd, David Gilmour, ou encore le pianiste Ray. Léma. Après son succès, il fuit l’agitation parisienne pour s’installer à Nîmes. C’est ici qu’il lance l’association « O Flamenco ! qui est également à l’origine du festival dédié aux sévillans, en novembre.

Chely La Torito, la transmission

Les petits Nîmois le savent bien. Avec son personnage Mamzelle Flamenka, créé pour le festival en 2012, Chely a fait découvrir le flamenco dans de nombreuses écoles de la ville. Celle qui a débuté la danse classique auprès de Michelle Lucibello à Nîmes est tombée amoureuse de l’art espagnol à l’âge de 10 ans lors d’une feria.

Depuis, la danseuse essaie de transmettre sa passion pour le flamenco partout où elle le peut : dans les hôpitaux (elle a dansé à l’Institut du Cancer), dans les maisons de retraite, à la maison d’arrêt et bien sûr avec les pitchoons de Nîmes.

Son dernier spectacle floReciKarépété notamment au centre social Simone-Veil, est destiné aux enfants des crèches municipales. « Un spectacle de fin de festival destiné aux tout-petits. Le flamenco m’a tellement aidé à me développer que je souhaite le transmettre aux jeunes générations. Cela peut être une bulle d’oxygène, un remède aux maux.”explique Chely qui présentera également cette nouvelle création au centre de gérontologie de Serre-Cavalier. Chely, ou flamenco tout terrain.

Christine Serrano, la passion

Depuis plus de 25 ans, Christine Serrano fait vivre le flamenco à Nîmes avec sa compagnie Las Inas de la Cuenca, qui est également école de danse basée dans la Cité des Espagnols. « Mes parents sont originaires de La Cuenca en Espagne et, bien sûr, ils écoutaient du flamenco. Mais je suis vraiment tombé amoureux de cet art à 18 ans en écoutant Pepe Linares en concert sur la place de l’arène.se souvient le Nîmois de 55 ans. Son entreprise participe à de nombreux événements de la ville comme le village andalou lors des Ferias.

Elle est aussi à l’origine du show travail flamenco qui fait danser des élèves toreros avec des danseurs de flamenco, le Centre taurin français. Un spectacle qui a notamment été présenté devant le Musée de la Romanité à l’issue de la novillada de la Feria de Pentecôte.

 
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