Vêtu de sa veste à col tricolore, il représente le savoir-faire français. Depuis mi-septembre 2024, Christophe Pacheco est le nouveau chef exécutif de La Mère Poulard, au Mont-Saint-Michel (Manche). C’est lui qui donne les consignes pour les cuisines des 25 établissements du groupe. Une arrivée qui rime avec changement : sa mission est « pour apporter une touche moderne tout en conservant l’ADN de La Mère Poulard ».
Voir aussi : VIDÉO. Quelle est la particularité du mouton du Mont Saint-Michel ?
«J’ai appris auprès de grands chefs»
Le chef n’en est pas à son premier tablier et a une carrière très chargée. Jeune, il fait ses armes dans des restaurants renommés. « J’ai appris auprès de grands chefs, notamment dans un hôtel trois étoiles »retrace l’homme qui a d’abord fait un CAP de cuisine. Christophe Pacheco n’a pas seulement travaillé dans les cuisines d’établissements gastronomiques, « Je travaillais aussi dans la cuisine du bistrot, je faisais de la restauration… » Une palette d’expériences qui lui ont permis d’obtenir une étoile Michelin en 2004, alors qu’il avait son entreprise.
Meilleur ouvrier de France
Passionné de compétition depuis son plus jeune âge, il participe en 2011 au concours du meilleur ouvrier de France en cuisine gastronomique où il remporte la première place. Un titre qui lui apporte de la reconnaissance mais aussi des devoirs. « Transmettre nos savoir-faire s’inscrit dans la charte des meilleurs ouvriers de France », révèle-t-il. Un rôle qui lui tient à cœur, il a notamment enseigné à l’école hôtelière de Lausanne, en Suisse. Une dynamique qu’il souhaite également mettre en place au sein de La Mère Poulard afin de « pour élever les gens et développer les savoir-faire ».
Il a également travaillé dans divers établissements en tant que chef exécutif, comme à Deauville au sein du groupe Barrière ou plus récemment au Maroc, chez Royal Mansour. «Pendant un an, j’ai contribué à l’ouverture de plusieurs hôtels cinq étoiles. » C’est donc fort de ces expériences que Christophe Pacheco rejoint l’entreprise montoise. Une arrivée qui devrait redonner un nouveau souffle au groupe qui perpétue ses traditions depuis 1888. « Nous nous inscrivons dans une nouvelle dynamique mais La Mère Poulard conservera sa singularité », il promet.
