En décembre 2024, l’actrice américaine (Adaline, Une fille bavarde) a porté plainte contre le réalisateur et acteur de Jamais plus pour harcèlement sexuel. Ce dernier a décidé de contre-attaquer en dénonçant devant la justice une campagne de diffamation destinée à ternir sa réputation.
Harcèlement, diffamation, abus de pouvoir… Une bataille judiciaire fait rage entre Justin Baldoni et Blake Lively. Le réalisateur et acteur de Jamais plusVisé par des accusations de harcèlement sexuel sur le tournage du film de Blake Lively, a à son tour porté plainte contre l’actrice pour diffamation, indique Variété le 1er janvier 2025. Il poursuit également en justice le quotidien américain Le New York Timesqui a publié le 21 décembre un long article révélant la plainte de l’actrice et relatant l’affaire.
Justin Baldoni et neuf autres plaignants, dont sa société de production Wayfarer Studios, des partenaires commerciaux et une équipe de relations publiques, poursuivent New York Times pour diffamation, atteinte à la vie privée, divulgation de fausses informations et rupture implicite de contrat. Les plaignants réclament une somme astronomique de 250 millions de dollars en compensation. L’acteur accuse également Blake Lively et son mari Ryan Reynolds d’avoir fait pression sur l’agence WME, qui le représentait, pour mettre fin à son contrat.
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Un scénario qui fait écho aux accusations
Les accusations de Blake Lively contre son partenaire de jeu ont une résonance particulière avec le scénario du film. Jamais plus, l’adaptation cinématographique du best-seller de Colleen Hoover, raconte l’histoire de Lily Bloom (Blake Lively), une jeune femme qui déménage dans une nouvelle ville et tombe amoureuse de Ryle Kincaid (Justin Baldoni), un homme séduisant mais violent. Dans sa plainte de 80 pages, obtenue par TMZ l’actrice affirme qu’elle aurait demandé que des mesures soient prises sur le plateau pour garantir un environnement de travail plus respectueux. Notamment le fait que Justin Baldoni l’arrête « montrer des vidéos ou des images de femmes nues »cesser de mentionner son prétendu « dépendance à la pornographie »arrêter de discuter de ses « conquêtes sexuelles » devant elle et surtout ne plus en ajouter « des scènes de sexe, de fellation ou d’orgasme impliquant Blake Lively en dehors du cadre du scénario que ce dernier a approuvé.
« La vérité choquera tous ceux qui ont été manipulés pour croire à un récit manifestement faux. »
Avocat de Justin Baldoni.
Quelques jours avant de porter plainte, l’avocat de l’acteur et réalisateur avait annoncé : « la vérité choquera tous ceux qui ont été manipulés et ont cru à une histoire manifestement fausse ». Cité par Personnes l’avocat soutient que l’acteur est lui-même victime de « Campagne de diffamation vicieuse entièrement orchestrée par Blake Lively et son équipe », et que le « New York Times s’est plié aux désirs et aux caprices des élites intouchables d’Hollywood ». Dans sa plainte, Justin Baldoni a notamment listé plusieurs messages qui prouveraient la bonne foi de l’acteur.
De son côté, le quotidien américain affirme, par la voix d’un de ses porte-parole, qu’il compte se défendre « avec force » dans ce procès. « Le rôle d’un média indépendant est de suivre les faits partout où ils nous mènent »déclare le porte-parole de New York Times . « Notre article a été publié après une enquête minutieuse et responsable. Il s’appuie sur l’examen de milliers de pages de documents originaux, notamment de messages texte et d’e-mails que nous citons de manière détaillée et détaillée dans l’article. À ce jour, Wayfarer Studios, M. Baldoni, les autres personnes concernées par l’article et leurs représentants n’ont signalé aucune erreur. »