Pourquoi le film de 1948 est-il encore considéré aujourd’hui comme l’un des plus réalistes ?

Pourquoi le film de 1948 est-il encore considéré aujourd’hui comme l’un des plus réalistes ?
Pourquoi le film de 1948 est-il encore considéré aujourd’hui comme l’un des plus réalistes ?

Classique d’Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires est sans doute l’une des œuvres littéraires les plus adaptées au cinéma. De Fred Niblo en 1921 à Martin Bourboulon en 2023, en passant par Stephen Herek en 1994, de nombreux réalisateurs ont filmé les aventures d’Aramis, Athos et Porthos, mais aussi d’Artagnan. Une de ses versions a également marqué le public, celle de 1948 de George Sidney. Parmi les plus célèbres, elle compte sur un casting de choix composé notamment de Gene Kelly, Lana Turner et Vincent Price, mais surtout avec un soin particulier apporté au réalisme de ses combats.

Les Trois Mousquetaires : Gene Kelly, une superstar dans le costume de D’Artagnan

L’adaptation de George Sidney nous entraîne sur les traces de D’Artagnan, lorsque ce dernier arrive dans la capitale pour devenir mousquetaire du roi. C’est là qu’il croisera la route de trois autres mousquetaires, Athos, Porthos et Aramis. Si au départ, leur relation ne démarre pas sous les meilleurs auspices, à cause d’une brouille, tout va vite s’améliorer. Mieux encore, une véritable amitié va régner entre les quatre combattants. Des hommes qui auront vite fort à faire, la faute aux magouilles du duc de Richelieu, aux côtés d’une certaine Milady de Winter. Deux personnes se sont apparemment unies pour compromettre la reine Anne…

Les Trois Mousquetaires de 1948, quand réalisme rime avec réussite

Un vrai succès, Les Trois Mousquetaires était l’un des longs métrages les plus importants d’un Metro-Goldwyn-Mayer encore jeune. En effet, c’est notamment grâce à ce film fanfaron que la MGM a pu acquérir une notoriété encore plus grande. Des studios qui ont mis les moyens, prenant sur eux de faire confiance à un maître d’armes de renom, Jean Heremans, pour plus de réalisme et de spectacle à l’écran. Dans le dossier de presse du film, le cascadeur Noel Howard évoque ce processus : « Pour avoir un effet à l’écran, il faut exagérer ses mouvements, couper beaucoup d’air en sautant. Les cascadeurs apprennent inlassablement les mouvements en binôme. Aucun d’entre eux n’a reçu de formation académique. A noter que pour encore plus de réalisme, Gene Kelly, brillant dans le costume de D’Artagnan, n’a pas été adoubé dans les séquences de combat et pour ses cascades. Connu pour ses talents de danseur, il ne souhaitait pas que le public trahisse l’usage d’une quelconque réplique éloignée de sa gestuelle habituelle.

 
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