Et si vous visitiez les terrains intra-muros de Saint-Malo, le nez en l’air et les yeux rivés aux murs ?

Et si vous visitiez les terrains intra-muros de Saint-Malo, le nez en l’air et les yeux rivés aux murs ?
Et si vous visitiez les terrains intra-muros de Saint-Malo, le nez en l’air et les yeux rivés aux murs ?

Six ans déjà que Pascal Poulain a posé ses valises à Saint-Malo, dans le quartier intra-muros. Sa passion pour l’Art en général est née de son enfance passée à Tahiti, bercée par les couleurs et les formes, entre peintures et tatouages. Voyager aussi. L’homme a bougé 32 fois ! Mais sa passion pour le street art est née à Paris, en 2010, lors de sa rencontre avec l’artiste Monsieur Chat, alias M. Chat.

Pour Pascal Poulain, « le street art est un musée à ciel ouvert. » Il avoue que désormais « il visite toujours une ville, la tête en l’air, les yeux fixés sur le mur ! » Et dans son quartier, le centre-ville de Saint-Malo, il a l’embarras du choix. « Il existe des dizaines et des dizaines d’œuvres de street art ! Ici, rue de la cloche par exemple près du théâtre Chateaubriand avec une œuvre du street artiste MifaMosa. »

Rue de la Cloche, à proximité du Théâtre Chateaubriand, le street artiste MifaMosa s’approprie les noms de rues partout où il crée. Sa signature est reconnaissable à trois points représentant sa mère, sa sœur et lui. (Virginie Lizion)

En véritable passionné, Pascal Poulain ne confond pas le street art et le graffiti (ou le tag). Le premier est un mouvement artistique mêlant divers styles et techniques tandis que le graffiti est représenté principalement par des lettrages et des signatures réalisés à la peinture en aérosol. Qu’ont-ils en commun ? Tous deux envahissent l’espace urbain et constituent un délit aux yeux de la loi. « C’est ce qui rend cette expression artistique passionnante ! » avoue Gwenolé Dupont*, alias Gweno de son nom artistique, que nous avons rencontré en nous promenant avec Pascal, au hasard des rues de la cité corsaire, en train de créer. L’auteur des bateaux en origami que l’on voit intégrés ici et là, dans l’espace public, aux côtés d’autres urbains, c’est lui !

Selon cet étudiant diplômé des Beaux-Arts de Lorient, « l’art doit être accessible à tous. La rue est le meilleur support. »

Gwenolé Dupont, alias Gweno, est un « street artiste », l’auteur de ces bateaux en origami qu’il aime intégrer dans l’espace public, aux côtés d’autres arts urbains comme ici, celui de Paul Watson d’Axo. (Virginie Lizion)

Pour Pascal Poulain, « le street art est un vecteur de transmission ». On comprend alors mieux son engagement pour le street art au sein de l’école du Grand Bé à Intra-Muros (où sont scolarisés ses enfants). Lors d’une foire de fin d’année, il a l’idée de gagner à une tombola des œuvres de street art dédicacées. Après avoir jeté des bouteilles à la mer, Touboulik a été le premier à réagir positivement. Au final, une dizaine d’artistes ont déjà participé à l’initiative, parmi eux Tata-bzh, smic-arts, wall.lilo etc.

En poursuivant la visite des locaux intra-muros, le nez en l’air, aux côtés de Pascal, on découvre sur les murs, au dessus des portes, d’autres œuvres de street artistes comme le local Pinon Sûr Rue et le célèbre « Semper Fidelis » chez Placitre mais également le Codex Urbanus de Paris, Agathon-art, Ome etc. A vous de les trouver !

*Gwenolé Dupont sur Intstagram@moreizhhagwenoo

 
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