les propriétaires du Perroquet Vert à Saint-Thélo prennent leur retraite

les propriétaires du Perroquet Vert à Saint-Thélo prennent leur retraite
les propriétaires du Perroquet Vert à Saint-Thélo prennent leur retraite

C’est un chapitre qui se ferme à Saint-Thélo. Celle du Perroquet Vert, un restaurant-bar, épicerie-dépôt de pain tenu par Jean-Paul et Sylviane Duault. Le couple représente la quatrième génération à la tête de l’établissement créé au XIXème siècle. Ils s’apprêtent à fermer boutique le 31 décembre et recherchent désormais un repreneur.

Une ferme auberge au départ

Au tout début, Eugène et Marie-Louise Duault cuisinaient à la ferme. « Comme cela se faisait à l’époque », précise Jean-Paul Duault. Une ferme auberge qui évoluera ensuite avec le temps. Mathurin, le grand-père a ouvert un local situé dans l’actuelle mairie mais encore trop éloigné de la cuisine qui se trouve dans la ferme. «Ils ont dû traverser une partie de la ville avec la vaisselle», sourit le commerçant. Puis, à la fin des années 1950, ses parents créent le restaurant actuel avec sa grande salle.

Retour aux sources

Jean-Paul et Sylviane Duault ont repris l’entreprise en 1991. Ils avaient cependant opté pour une autre voie professionnelle : lui, comme électronicien chez Matra à Nantes ; elle, en tant que vendeuse. Un retour aux sources synonyme de poursuite de l’aventure familiale. «Nous avons développé l’activité de restauration, ce qui nous a permis de nous faire connaître, de faire connaître notre cuisine et, du coup, il y a eu des retombées pour le restaurant», raconte Sylviane Duault.

The restaurant closes its doors on December 31. (Le Télégramme/Thierry Le Corre)

Fort potentiel

Un établissement, dernier commerce du village, qui présente de nombreux atouts selon les commerçants, notamment ses trois salles de 20, 40 et 80 personnes sans oublier l’environnement immédiat : « Les clients apprécient beaucoup le calme du village, l’absence de circulation», assure le restaurateur.

Pour Sylviane Duault, le ou les acheteurs doivent être proactifs et trouver de nouveaux concepts. « On a connu une autre époque, celle des grands rassemblements où les gens aimaient partager, chanter, danser. Il y a eu une évolution mais nous avons quand même la chance d’être dans une région où les habitants attachent encore beaucoup d’importance au bien vivre, au bien manger et à la convivialité », explique-t-elle.

« Il y a la superficie, le potentiel est là », ajoute le cuisinier qui, comme son épouse, ne regrette pas l’aventure vécue à 100 à l’heure. “Nous sommes sans doute la dernière génération à avoir travaillé ainsi mais c’était très fort et nous n’avons aucun regret”, conclut le duo.

Pratique

 
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