Hélène Buathier est la cheville ouvrière de ces Apéros Partagés qu’elle nous présente avec une extrême disponibilité : « on peut considérer que ces apéritifs organisés par la MJC de L’Héritan sont le tiers-lieu de la MJC… Ils sont ouverts à tous, une fois par semaine. mois, le principe est simple, vous apportez quelque chose à grignoter ou à boire, le but est de vivre un moment de partage, de partager un repas, mais aussi de partager une idée, une expérience, une émotion… chaque apéritif partagé introduit le divertissement, un spectacle comme ce soir avec la pièce Pendart.
Ce vendredi 20 décembre, l’objectif de ces moments chaleureux a été atteint, la sympathique équipe Pendart était aux premières loges pour accueillir la cinquantaine de participants à cet apéritif très convivial qui ouvrirait la salle.
donné par les amis de Jean Marie Gerbaud, le chef de cette chaleureuse troupe. Ce très sympathique passionné de théâtre, ancien Hydraulicien de la DDA, souhaite nous expliquer cette aventure collective. La compagnie Pendart fait partie des troupes de théâtre amateur de la MJC de l’Héritan à Mâcon, elle a été créée en 1993, elle est dirigée par Annie, Alain, Christian, Jean-Marie, Vincent, Claude,… elle est forte d’environ trente comédiens, « notre objectif est d’investir dans tous les domaines du théâtre, du jeu mais aussi de la technique, du son, de la lumière, du décor, des costumes, des masques, du maquillage et aussi de la réalisation. Notre club MJC a développé sa propre méthode : monter un spectacle sur deux ans, la première année étant consacrée à la formation des comédiens, la deuxième année à la réalisation du spectacle… Depuis sa création, la Compagnie travaille sur des textes d’auteurs classiques (Goldoni , Tchekov, etc.) sur le théâtre contemporain (Grumberg, Duranter, Allègre, Benedetto, Marie, etc.) et sur les créations (Le campagnol, Les Deschiens, Le Récital, etc.). En 2015, la Compagnie a donné « La méthode » et « Lasagnes aux truffes » de Patrice Hann… ».
Pour la pièce de ce soir, les yeux du metteur en scène s’illuminent : « nous nous sommes inspirés des variations de David Mamet et avons renommé le titre de l’auteur américain en ”Les foies gras du Pendart”. Cette pièce pose la question : Comment l’observation de quelques canards peut-elle transformer l’existence ou la pensée ? Les comédiens s’interrogent et évoquent la vie de ces oiseaux, animaux sociables mais néanmoins chassés. Leurs mœurs, leurs amours, leurs vols, leurs manques, leurs migrations. Ils ouvriront, au-delà, une réflexion sur la société des hommes cruelle et pleine de contradictions. 13 comédiens sur 13 chaises, tour à tour philosophes, sociologues, anthropologues, etc. délivrent un message vivant, plein d’humour et d’absurdités, pointant le doigt sur le cœur les défaites d’un siècle. » Jean Marie, ce Père Noël d’un soir, rayonne de gentillesse, comme tous les compagnons de sa chaleureuse équipe. La soirée sera à l’image de ces amis de la scène, de ces femmes et hommes d’aujourd’hui, une scène fraternelle et sentimentale, joyeuse et solidaire comme un avant-goût de Noël.
JYB