Gilbert Montagné, l’arroseur arrosé
Lorsqu’on se lance dans une action en justice pour plagiat, mieux vaut être certain d’être irréprochable. Une précaution qui Gilbert Montagné semble un peu oublié. En 2009, le chanteur a gagné sa bataille judiciaire contre l’enseigne de restauration « Flunch », l’accusant d’avoir repris son tube « On va s’aimer » dans une publicité des années 1990, en le modifiant en « We will Fluncher ».
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Grâce au procès, l’interprète de “Lumières des Tropiques” » a empoché la coquette somme de 30 000 euros de dommages et intérêts. Comble de l’ironie, au même moment Gilbert Montagné et son parolier Didier Barbelivien ont dû signaler à Gianni Nazzaro, qui l’a à son tour accusé de plagiat, une attaque confirmée par la justice en 2012.
Pendant plus de dix ans, le chanteur a refusé de reverser les droits de sa musique à Michel Cywie et Jean-Max Rivière, les deux artistes à l’origine de la chanson “Une fille de France”. Cette année, la loi a rattrapé Gilbert Montagné qui s’est vu contraint de renoncer une fois pour toutes à ses redevances.
