Des beignets ici et ailleurs au menu des fêtes

Des beignets ici et ailleurs au menu des fêtes
Des beignets ici et ailleurs au menu des fêtes

Ce texte fait partie du cahier spécial Piaceri

Ah, les vacances ! Quelle délicieuse période de l’année, avec ses tourtières, fondues, bûches, crèmes au sucre… et ses délicieux beignets de pommes de terre ! Mais attendez un peu. Pourquoi ne pas varier vos plaisirs en découvrant, voire en préparant différents beignets ? Coup de projecteur sur certains d’ici et d’ailleurs.

“Crêpes” Colombiens

Connu sous différents noms en Espagne, en Amérique latine, en Turquie, en Grèce, au Maroc et même aux Philippines, beignets ils sont souvent associés aux fêtes religieuses, mais sont fréquentés toute l’année. Ces beignets en forme de boule sont incontournables lors des célébrations du Nouvel An colombien, où ils sont confectionnés avec trois ingrédients courants dans ce pays : du manioc et du maïs sous forme d’amidon, ainsi que des fromages de type feta intégrés directement dans la pâte.

« Traditionnellement, nous ne remplissons pas les beignets après les avoir frits, ils ne sont donc ni salés ni sucrés. Vous pouvez les servir avec ce que vous voulez après, comme du fromage ou sauce caramel » explique Leidy Patumba, qui dirige depuis trois ans la boulangerie Calientitos de la Plaza Saint-Hubert à Montréal avec son père et sa sœur. « En Colombie, nous en mangeons beaucoup à partir du Día de las Velitas [Jour des petites bougies] le 8 décembre, puis en famille du 16 au 24 décembre. » Le boulanger ajoute que ces beignets sont si légers qu’il est impossible de se contenter d’un seul ; en plus, ils portent chance si vous les mangez pendant les vacances. Alors plus d’hésitation !

« Beignets » Italiens

IL Donut il est indissociable du petit-déjeuner romain, où il se déguste avec un cappuccino. Il est également très populaire sous différents noms et à différents moments de la journée dans toute l’Italie. «On les adore, par exemple, préparés à la minute près après une soirée festive, quand les boulangeries ouvrent aux aurores», dit en souriant Sandro Carpenè, qui dirige la production d’Arte & Farina à Montréal depuis 2014.

Farine, lait, œufs, sucre, levure, vanille et zeste d’orange ou de citron : voici les ingrédients de ce beignet en pâte briochée, qui peut être agrémenté de crème anglaise (c’est à la pistache, dans cette pâtisserie), de Nutella, ou encore de confiture. « Je vous conseille également d’incorporer un peu de purée à la pâte, et de la laisser reposer 24 heures au réfrigérateur avant de faire frire la beignets, le résultat n’en sera que meilleur », ajoute le chef.

Cronut, cronetto et copain

Depuis son invention en 2013 à New York par le chef pâtissier Dominique Ansel, le Cronut est devenu un phénomène mondial. Il faut dire que cette pâtisserie, hybride entre le croissant et le Donutil a tout pour plaire : la forme ronde et le côté délicieux du beignet, le côté aérien et beurré du croissant et les délicieuses garnitures.

À Montréal, La Cornetteria a confectionné sa version du Cronut, le cronet, en enroulant ensemble pâte feuilletée et beignet, avant de façonner, frire, saupoudrer de sucre et, enfin, garnir le centre de cette pâte brisée de plein de bonnes choses. «Nous les préparons avec du Nutella, du caramel salé ou de la crème anglaise, mais aussi en mélangeant de la ricotta avec des pistaches, des noisettes ou des Oreos», explique la copropriétaire de la pâtisserie, Cinzia Persechino.

Cependant, pour ceux qui souhaitent s’offrir un dessert plus raisonnable, la pâtisserie Petites Gamines, située à Gatineau, a créé des croies, cuits plutôt que frits. «Nous essayons de faire les choses différemment», confirme la propriétaire Gabrielle Sexton, qui rend la dégustation de ces beignets amusante avec des garnitures comme une tarte au citron, de la crème fouettée et des cerises au marasquin.

Madeleines Banax

Les gens qui ont eu la chance de voyager aux Îles-de-la-Madeleine ont sans doute découvert le banax, un beignet traditionnel fabriqué à partir de pâte à pain tressée, levée puis frite. « Toutes les familles le cuisinent depuis longtemps », confirme Anne Bourgeois, conseillère en communication de l’office de tourisme local. C’était à l’origine une façon de faire plaisir aux enfants. »

Vous pouvez trouver du banax dans les bars et restaurants madelinois, notamment pour le petit-déjeuner, ou dans les boulangeries. Comme ce beignet n’est ni salé ni sucré, il peut facilement accompagner du bacon et des fèves au lard, ainsi qu’être servi avec du caramel ou de la fripette, une confiture d’œufs à base de mélasse. A découvrir !

Beignets Mochi

On conclut cette liste gourmande avec un beignet qui n’en est pas vraiment un, puisqu’il n’est pas frit : le mochi. Ce bonbon à base de riz gluant pilé – ou plutôt farine de riz gluant aujourd’hui – peut être fourré de diverses préparations, allant de la pâte sucrée de haricots rouges azuki, aux fourrages fruités ou chocolatés comme le propose la pâtisserie Matcha Zanmai.

Pourtant, cet été, les Montréalais ont pu découvrir, lors d’un pop-up à l’Espace Warmup, cette spécialité revisitée… sous forme de beignet ! En effet, le beignet mochi, dont la préparation combine les deux types de pâte, possède la consistance moelleuse du mochi et le côté croquant du beignet. De plus, cette heureuse combinaison laisse place à toutes vos fantaisies en termes de saveurs et de décors : infusions et essences dans la pâte, confiture ou crème à tartiner au centre, caramel, glaçage ou fruits secs en surface. Quelque chose qui plaira aux enfants et aux adultes si vous les faites en groupe pendant les vacances !

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales de Devoirliés au marketing. L’écriture de Devoir n’y a pas participé.

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