Le festival Bobital L’Armor à Sons veut poursuivre sa végétalisation – .

Le festival Bobital L’Armor à Sons veut poursuivre sa végétalisation – .
Le festival Bobital L’Armor à Sons veut poursuivre sa végétalisation – .

« Notre priorité est de réduire notre empreinte carbone. » Elvis Denieul est membre du comité de développement durable du Festival Bobital L’Armor à Sons depuis sa création il y a cinq ans. Pour l’édition 2024, avec l’arrivée du nouveau site, il a fallu questionner les espaces naturels de la plaine. « Il y a eu un diagnostic. Par exemple, sur le site, il y a un petit étang à préserver. » Une fois installées, les équipes ont dû travailler à la réduction de l’empreinte carbone des approvisionnements, notamment alimentaires, un thème fort de cette 14e édition.

Travail de fourmi

Même si les organisateurs ont déjà fait beaucoup en matière de développement durable, notamment auprès des festivaliers, avec l’installation de toilettes sèches, la transformation des luminaires, moins de plastique présent, des écocups… L’association Bowidel travaille également chaque année avec des lycéens pour trier les déchets. « Chaque déchet est trié un par un », précise Elvis Denieul. Un véritable travail de fourmis.

« Mais il y a des leviers pour améliorer la proximité, notamment dans le transport des festivaliers et l’alimentation », poursuit-il, soulignant l’importance du covoiturage, encore un peu sous-exploité par les festivaliers. Un point de dépose-minute a également été proposé cette année.

Des améliorations déjà constatées

Concernant la mobilité, Elvis Denieul, membre de la commission développement durable, a déjà quelques idées d’amélioration. Lors de cette 14e édition, les festivaliers ont pu profiter du Bobi’train pour rejoindre Bobital et ses commerces depuis Bourillet, faut-il le répéter. « Parce qu’on sait d’où on vient », a déclaré à plusieurs reprises Yoann Réhel, coprésident de Bowidel. Ce qui est moins visible pour le public, un coursier se rend sur place pour déposer du matériel à vélo. Selon les organisateurs, il parcourait entre 30 et 35 km par jour à vélo.

Parmi les souhaits évoqués, le renforcement du Dinamo (navettes pour les festivaliers), « le covoiturage et les pistes cyclables. Pour la première année, nous avons créé une signalétique pour les vélos », explique Elvis Denieul. Une réflexion sur plus de bocage dans les années à venir est également en cours. « Nous avons la volonté de le faire », insiste le membre de la commission.

 
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