Il se passe beaucoup de choses dans la vie d’Olivier Dion. Ces derniers mois, le chanteur a beaucoup voyagé pour se vider l’esprit et faire le plein de musique. Il nous arrive actuellement avec une toute nouvelle chanson, Tous les chemins, qui marque un tournant important dans sa musicalité. En privé, il vit également de grands changements : lui et Emy-Jade, qui partageaient sa vie depuis trois ans, ont convenu d’un commun accord de mettre fin à leur relation en juin.
• Lisez également : Des personnalités publiques s’expriment sur la montée du discours masculiniste
Olivier, comment vas-tu ?
Je vais bien, mais il se passe beaucoup de choses dans ma vie en ce moment. J’ai passé un bel été avec don Juança faisait longtemps que je n’avais pas fait autant sur scène. Cela m’a fait du bien. Et cela faisait longtemps que je n’avais pas rencontré le public québécois. C’était un peu inattendu, je ne savais pas trop si je voulais ou non me lancer dans une comédie musicale. En fin de compte, je suis content de l’avoir fait.
À un moment donné, tu m’as dit que tu ne voulais plus faire de comédies musicales. Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?
J’ai réalisé que j’avais toujours aimé les comédies musicales et que je rêvais même d’en faire quand j’étais petite. Après la France, je me suis freiné. J’ai décidé que faire ma propre musique et jouer dans des comédies musicales étaient deux choses qui allaient plus ou moins bien ensemble, que je ne pouvais pas faire les deux et espérer vendre des albums. J’ai eu peur et j’ai décidé de me concentrer sur ma musique. Puis j’ai fini par changer d’avis, et je pense désormais que l’un ne nuit pas à l’autre, et que cela peut même servir de levier. Les deux satisfont des désirs complètement différents. J’aime travailler en solo en studio et en groupe sur scène.
Récemment, vous nous avez présenté une nouvelle chanson intitulée Tous les chemins. Que pouvez-vous nous en dire ?
L’hiver dernier, j’avais envie de me remettre à l’écriture et de ne me fixer aucune limite en termes de production sonore. Je voulais explorer, m’amuser et rencontrer des réalisateurs et producteurs à Montréal, car je suis maintenant un artiste indépendant. Je suis plus libre dans mes actions. J’ai donc rencontré Philippe Besner, avec qui j’ai enregistré mes deux derniers singles. Il y a vraiment un lien de confiance entre nous. Chaque chemin est la naissance de quelque chose de nouveau. J’avais envie de tourner la page du projet mélancolique et introspectif entamé avec mon album Sur le filmais j’ai réalisé que cet état d’être était ancré en moi. Je chasse le naturel, il revient au galop ! Je suis vraiment content de cette chanson, car j’ai fait la chanson que je voulais faire, sans compromis. Cette chanson marque le début d’un nouveau projet, d’un EP ou d’un album.
Olivier, il semblerait que vous ne soyez plus en couple. Est-ce exact ?
Emy-Jade et moi ne sommes plus ensemble depuis juin. La séparation a été très difficile pour nous deux et nous ne voulions pas en parler tout de suite. Mais ici, je pense que c’est tout simplement sain de le faire. C’est une rupture d’un commun accord. Nous vivons encore tout cela en ce moment, donc je ne veux pas trop en parler.
Cette rupture est-elle difficile pour vous ?
C’est peut-être un peu mon problème dans la vie. Il y a beaucoup de choses dont j’ai du mal à être certain. Je ne suis pas désillusionné, c’est juste qu’on essaie, on espère que ça marche et au final, ça ne marche pas. Vous vous rendez alors compte que vous apprenez à vous connaître et que certaines choses ne remplissent pas les deux éléments d’un couple au même niveau. Au final, c’est sûr que c’est une déception — surtout quand ça fait mal à nous deux, car on s’aime toujours beaucoup, Emy-Jade et moi.
Et comment vivez-vous le célibat ?
On dirait que je l’apprivoise. Je ne veux pas précipiter les choses et je ne me précipite pas pour rencontrer une autre fille. J’ai un voyage à faire et, pour le moment, je suis bien seul.
Êtes-vous le genre d’homme qui veut s’installer, fonder une famille et tout ce qui va avec ?
Oui, j’aimerais tout ça. J’ai maintenant 33 ans et du coup j’ai l’impression qu’il devrait être urgent de le faire. Je rattrape le temps et il y a une prise de conscience dans laquelle je me dis que si un jour je veux des enfants et être un jeune papa, il faut que ça arrive. J’adorerais fonder une famille et être avec la bonne personne, mais je n’en suis vraiment pas là en ce moment ! Mes pensées sont vraiment tournées vers ma vie professionnelle.
Pour lire l’interview complète, procurez-vous le magazine 7 joursen kiosque maintenant !
Son nouvel extrait, Tous les cheminsest disponible sur toutes les plateformes numériques. Pour en savoir plus sur son actualité : olivierdion.com.