Après un premier procès intenté contre le label major, qu’il accuse d’avoir gonflé artificiellement les audiences de la chanson, le rappeur canadien a déposé un deuxième procès contre lui le 26 novembre, l’accusant cette fois de diffamation.
Passant des chansons aux courts, l’affrontement entre Drake et Kendrick Lamar s’intensifie. Le rappeur canadien a déposé une nouvelle plainte au Texas le 26 novembre contre Universal Music Group, dans la foulée d’une première plainte déposée devant un tribunal de New York plus tôt dans la journée. Ce dernier a affirmé que le géant de la musique avait gonflé le nombre d’auditeurs de la chanson de son rival. Pas comme nous, une chanson contre lui. La deuxième procédure accuse le maire de diffamation pour le même titre, révèle-t-il Panneau publicitaire. Pour l’instant, aucune plainte au sens strict n’a été déposée “nécessite” qui visent à collecter des informations en vue de poursuites judiciaires ultérieures.
Rivaux depuis des années, les deux artistes se sont affrontés à plusieurs reprises au cours de l’année 2024 à travers des morceaux interposés, une pratique fortement ancrée dans la culture hip-hop. Dans le single Pas comme nous sorti en mai 2024, Kendrick Lamar, rappeur californien auréolé du prestigieux prix Pulitzer, accuse Drake d’avoir des relations avec des filles mineures et le définit même comme un « pédophile ». La chanson compte plus de 900 millions d’écoutes sur Spotify, selon les données de la plateforme. Au mois d’octobre, Panneau publicitaire a révélé que le titre était resté en tête des chansons rap les plus jouées au monde pendant 21 semaines, un record.
Des preuves suffisantes pour intenter une « action en diffamation »
Dans les deux dossiers déposés par Drake, la major Universal Music est visée. Kendrick Lamar n’est jamais mentionné directement. La deuxième procédure dénonce le fait qu’Universal savait que la chanson du rappeur américain l’accusait « injustement pour avoir été un délinquant sexuel, pour avoir commis des actes pédophiles. » Et Drake reproche au label de ne pas empêcher la sortie du single pour le protéger. «UMG [Universal Music Group, ndlr] aurait pu refuser de diffuser ou de distribuer la chanson ou demander que le contenu incriminé soit modifié et/ou supprimé », Poursuivre l’artiste et ses avocats. Au contraire, selon eux, le principal « conçu, financé puis exécuté un plan de transformation Pas comme nous en un méga-succès viral dans le but d’utiliser le spectacle des dommages causés à Drake et à ses entreprises pour attiser l’hystérie des consommateurs et, bien sûr, générer d’énormes revenus.
Cependant, les avocats du rappeur canadien affirment disposer désormais de suffisamment de preuves pour intenter une action en justice. « action en diffamation » contre Universel. UMG, de son côté, a réagi à la première requête déposée au tribunal en assurant son adoption « pratiques éthiques » dans ses stratégies marketing et promotionnelles, mais n’a pas encore réagi à la deuxième action.