Un an de prison avec sursis et trois ans d’interdiction d’exercer un métier lié au jeune public. Accusé de corruption de mineur, le chorégraphe Bruno Vandelli a été reconnu coupable et condamné ce vendredi, annonce BFMTV. Les faits allégués remontent à 2016 et ont été jugés au tribunal correctionnel de Grasse (Alpes-Maritimes) le 17 avril.
Il y a huit ans, l’ancien juge et chorégraphe de “Popstar” était entré en contact avec une danseuse de 15 ans lors d’un atelier de danse avec son ex-mari. Puis ils ont repris contact via les réseaux sociaux. Le couple avait envoyé à l’adolescent des vidéos à caractère sexuel et en avait également reçu du jeune garçon.
Bruno Vandelli accusé de viol par Yannis Marshall
C’est sa mère qui a découvert ces échanges en fouillant le téléphone de son fils, rapporte BFMTV. Elle avait « déposé une plainte en son nom ». L’ex-mari de Bruno Vandelli, Jessy Bourgeois, également poursuivi pour corruption de mineur, a été condamné à huit mois avec sursis et quatre mois d’interdiction d’exercice, rapporte l’AFP.
Ils ont été condamnés conjointement à verser 3 500 euros de dommages et intérêts au jeune homme et 1 500 euros à sa mère, qui s’était constituée partie civile.
« Justice a été rendue […]”C’est un signal fort pour les autres victimes de ce type d’incidents”, a réagi Me Kaltoum Gachi, l’avocate des parties civiles. Me Sylvia Stalteri, conseil de Bruno Vandelli, a déploré, rapporte l’AFP, un jugement “rendu en phase avec l’époque” où “la morale dominait” sur le droit.
En janvier 2024, Yannis Marshall, ex-coach de la « Star Academy », accusait Bruno Vandelli de l’avoir violé alors qu’il avait 14 ans. « Cela fait plusieurs années que les événements que j’ai subis à l’âge de 14 ans me hantent, me détruisent, et me plongent dans une véritable détresse », confiait-il dans un message publié sur son compte Instagram. « Le fait que d’autres personnes aient également été victimes me donne la force de mener ce combat pour la justice et la vérité, d’aller jusqu’au bout, de dénoncer à la justice les faits dont j’ai été victime pour que personne n’ait à les subir », poursuivait-il.