Il existe actuellement dix passages piétons arc-en-ciel sur le domaine public à Bordeaux, symboles de la cause LGBT+. Le premier a été construit sous l’ancienne mandature, en 2019, cours du Chapeau-Rouge. On en trouve désormais dans tous les quartiers. Mais sur le site…
Il existe actuellement dix passages piétons arc-en-ciel sur le domaine public à Bordeaux, symboles de la cause LGBT+. Le premier a été construit sous le mandat précédent, en 2019, sur le cours du Chapeau-Rouge. On les retrouve désormais dans tous les quartiers. Mais sur le site d’un hôpital, c’est une première en France. Il relie deux bâtiments abritant des patients hospitalisés en psychiatrie.
A l’occasion de son inauguration le 28 juin, qui a débuté par des chants de la chorale Gayté de chœur, le docteur Sébastien Gard, psychiatre au centre hospitalier Charles-Perrens, où il préside la commission médicale de l’établissement, a raconté la genèse de ce « très beau » projet : « C’est la fin du jour. Docteur Arnaud Deloge [un des chefs de pôle de Charles-Perrens, NDLR] chemin. Un rayon de soleil traverse les panneaux de verre qui entourent le patio du premier étage. Par un phénomène optique, ce rayon a dessiné un arc-en-ciel sur la chaussée.
Respect des droits
Pour Thierry Biais, directeur de l’hôpital, cette démarche consiste à « célébrer la diversité et sensibiliser au respect des droits des personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, mais aussi rendre visible les enjeux qui existent encore aujourd’hui pour garantir l’effectivité des droits ». des personnes LGBT+. Dans son intervention, il a rappelé que l’hôpital Charles-Perrens disposait « d’un dispositif de soins dédié à l’identité transgenre, en coopération avec le CHU de Bordeaux ».
Présent aux côtés de Sylvie Justome, l’adjointe au maire chargée de la sécurité sanitaire et de la santé, Olivier Escots, l’adjoint chargé de la lutte contre toutes les discriminations, a tenu à évoquer l’ensemble des actions menées dans ce domaine par la Ville. « S’il n’y avait que le symbole, cela ne suffirait pas », souligne-t-il. Parmi les associations représentées, il y avait Girofard, Refuge et Ancres (Adelphes non cisgenre), qui considère cette première nationale comme « un symbole assez fort ».
