Il fait partie de la nouvelle génération de musiciens burkinabè qui manipulent les mots du langage pour exprimer les maux qui gangrènent la société. Blem de son d’artiste est connu pour ses paroles brutes et audacieuses. Du rap à l’afrobeat, l’artiste burkinabé s’est adapté à différents styles musicaux même s’il se revendique comme un rappeur à succès grâce à son titre controversé « Safi ».
Une chanson critiquée par les féministes burkinabè, qui la qualifient de « atteinte aux valeurs morales et éducatives, à la pudeur, aux bonnes mœurs et à la dignité de la personne humaine, notamment celle de la femme ». Saisi par un collectif de féministes, l’organisme burkinabé de régulation des médias a décidé d’interdire la diffusion de la chanson « Safi ».
Difficile d’être au tableau d’affichage
La carrière du jeune artiste burkinabé ne s’est pas toujours déroulée sans difficultés dans son pays. Il a voyagé avec des amis avant de voir le bout du tunnel car les parents de Blem, son père en particulier, souhaitaient que son fils devienne footballeur.
Blem est finalement devenu chanteur car le football ne lui a pas réussi et même s’il n’a pas complètement abandonné son rêve d’enfant, la réussite semble lui sourire à travers la musique….
Parmi les artistes locaux dont les œuvres ont inspiré Blem se trouve Floby, qui a récemment célébré son 18e carrière. Comme Floby, Blem rend souvent hommage à son pays et aux honnêtes gens qui l’ont fondé.
Si Blem se dit prêt à « chanter » pour guérir les maux dont souffre le Burkina Faso, il est aussi convaincu que le Burkina a avant tout besoin de paix pour réconcilier ses filles et ses fils.