Pour le premier éditeur de musique, Deutsche Grammophon, qui en a pris le contrôle depuis 2019, Benjamin Bernheim fait partie des ténors « le plus en vue de la nouvelle génération de chanteurs ». A 39 ans, ce Franco-Suisse affiche depuis dix ans des lignes prestigieuses sur son CV, alignant les rôles dans toutes les plus grandes maisons : Salzbourg, Berlin, Londres, Milan, New York et bien sûr Paris. Il estime cependant qu’il n’est pas encore au sommet de sa carrière : cet artiste reste humble et souhaite progresser encore avant d’envisager certains rôles emblématiques de ténor…
Après avoir chanté devant des millions de téléspectateurs lors de la cérémonie de clôture des JO de Paris (le ténor dans la roue, c’était lui), il devrait désormais participer à un autre grand événement français : la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris. , 7 décembre. Si sa diction est parfaite, en français, allemand ou encore italien, cette artiste n’utilise pas pour autant le langage du bois. Entretien.
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Mon voyage s’est déroulé en dehors du circuit habituel
Quand vous étiez très jeune, est-ce que les gens trouvaient votre voix merveilleuse ?
Pas du tout… J’ai commencé la musique très jeune : le violon à 4 ans puis le piano, mais je n’étais pas bon. Cependant, dans ma famille de musiciens (NDLR : ses parents sont chanteurs d’opéra), je devais faire…
