En raison de fortes chutes de neige, les six courses restantes du meeting de Chantilly ont été annulées. Tant pour les jockeys que pour les chevaux, les conditions de sécurité pour poursuivre le meeting n’étaient pas réunies. Le premier souci concerne la mauvaise visibilité des jockeys, avec la neige qui se dépose sur les lunettes pendant la course et le second, les appuis des chevaux, gênés lorsqu’ils galopent avec la neige s’accumulant sous leurs sabots. Un délai supplémentaire de 60 minutes a été à juste titre instauré par les directeurs de l’hippodrome entre la deuxième et la troisième course pour se donner le temps de réfléchir à l’évolution de la situation. La situation ne s’est pas améliorée avec les pluies qui n’ont pas diminué en intensité. Cependant, le passage continu de deux tracteurs sillonnant la PSF entre une course et l’autre avait permis à la piste de rester totalement praticable, de l’avis des jockeys, malgré quelques bosses. Selon nos informations, il est question d’une éventuelle reprogrammation des courses restantes du meeting Cantilienne, sur la PSF Deauville la semaine prochaine, mais à ce jour et à ce stade il n’y a rien d’officiel, de décidé ou de fait. Dans un communiqué diffusé en milieu d’après-midi, France Galop le précise “au mieux, (les six courses restantes) sera reporté à la semaine prochaine.”
La sécurité avant tout
Interrogé au micro d’Equidia, Christophe Bohne, directeur de la réunion, a déclaré : « La sécurité des hommes et des chevaux est primordiale et c’est avec réticence que nous avons décidé de ne pas poursuivre la rencontre. (…). Nous avons quand même essayé mais la météo nous a prouvé le contraire. Nous pensons évidemment aux socioprofessionnels qui ont fait un long voyage et pour qu’ils rentrent chez eux dans de bonnes conditions, pas trop tard et dans la journée, nous avons préféré prendre une décision pour qu’ils rentrent chez eux sains et saufs. Ceux qui souhaitent séjourner ici en espérant une amélioration météo devront se rapprocher de l’hippodrome de Chantilly ou des responsables de France Galop afin qu’une solution soit trouvée.