retour aux années 1950

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retour aux années 1950

Par

Engelbert Leprince

Publié le

20 novembre 2024 à 10h59

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Sans même y mettre les pieds, on ressent déjà l’ambiance rétro des années 50. Les murs nous transportent des décennies dans le temps et il suffit de regarder les meubles et d’écouter la musique de l’époque pour le découvrir. être complètement mouillé.
Devenu une étape incontournable pour tous les habitants de Normandie, le restaurant a récemment lancé la vente à emporter. Un moyen de toucher de nouveaux clients et de réduire le gaspillage.

Un retour aux sources

Après avoir travaillé à leur compte dans le secteur de la construction pendant plusieurs années, Cyrille et Élodie Morin ont fini par se lancer dans la restauration en remplacement de leur précédente entreprise, qui fonctionnait pourtant à merveille. C’est donc un choix de cœur qui les a motivés à changer d’activité.

Nous y avons réfléchi attentivement pendant deux ou trois ans. Nous avons tout cassé pour construire notre restaurant et il nous a fallu huit mois pour terminer tous les projets que nous avions en cours.

Cirille Morin.

Leur objectif ? Recréer « une place publique dans l’esprit de l’époque ». Habillée en costume d’époque, avec une phrase en dialecte, Élodie s’occupe du service, pendant que Cyrille est en cuisine.

Ici la carte est simple et tout est servi dans des bols posés sur la table. Le client est géré et c’est comme à la maison !

« Je m’occupe des entrées et des plats, ma femme s’occupe des desserts. Nous essayons autant que possible de tout faire. C’est pourquoi nous avons une petite carte», explique-t-il.

L’entrée du restaurant nous ramène aux années 1950. ©L’Orne Fighter

décor des années 50

Nappes à carreaux, photos de famille en noir et blanc, horloge rétro… Impossible pour le client d’ignorer cette décoration qui remonte directement au siècle dernier, à la fin de la guerre.

Le tout dans un décor peint à la main qui nous plonge au cœur du Cesny des années 1950. Un véritable saut dans le temps… Et les symboles ne manquent pas !

Le « Vidu », peint sur le mur de l’ancienne brasserie de la commune, « est le patronyme de la grand-mère d’Élodie qui tenait un restaurant ».

La photo de famille derrière le comptoir représente les arrière-grands-parents d’Élodie, tandis que la boîte aux lettres qui orne le mur est un hommage au père de Cyrille, ancien conservateur de La Poste. L’esprit familial du restaurant est partout.

Local, local, local…

Ouvert toute la semaine du vendredi au mardi, une trentaine de places sont nécessaires. Et leur restaurant est plein à craquer depuis son ouverture. Il faut réserver plusieurs semaines à l’avance pour avoir une place le week-end.

Nous changeons le menu chaque semaine. Nous travaillons des produits régionaux, le cidre vient de La Selle-la-Forge, les champignons de Creully. Nous essayons de fabriquer uniquement des produits normands.

Cirille Morin

Pour ajouter : « Cela a dépassé nos attentes. On se rend compte que les gens aiment ça. Là, on commence à voir des gens arriver de loin, des touristes », ajoute-t-il.

S’ils ferment le lundi soir et le mardi soir en hiver, ils viennent tout juste de commencer à vendre des restes de menus du midi à emporter. Une manière d’attirer de nouveaux clients, en réduisant le gaspillage.

Très actif sur les réseaux

L’entrée de la cuisine ou du glacier… ©L’Orne Fighter

Même s’ils étaient complètement nouveaux dans le secteur de la restauration et dans la gestion d’une communauté en ligne, ils ont rapidement compris comment cela fonctionnait. «Je m’occupe d’Insta et ma femme s’occupe de Facebook», explique Cyrille Morin.

Rapidement identifié, le petit gars intelligent ils sont venus dès l’ouverture faire une dégustation dans leur restaurant.

« À l’époque, il s’agissait d’un voyage dans le temps en Normandie et d’un retour aux origines du plat », explique le magazine spécialisé qui l’a sélectionné parmi les favoris du terroir normand.

« Nous voulons rester tels que nous sommes, nous ne voulons pas devenir une multinationale, nous voulons rester petits. Les gens ne devraient pas s’attendre à manger de la gastro. Il n’y a pas de confusion ici ! Le seul conseil gastronomique est de mettre un peu de persil sur le plat”, conclut le restaurateur.

Une ambition qui a séduit le public et satisfait les critiques.

Ouvert du mercredi au dimanche.

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