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Parce que les tarifs du festival de la bande dessinée d’Angoulême vont augmenter de 25% en janvier

Parce que les tarifs du festival de la bande dessinée d’Angoulême vont augmenter de 25% en janvier
Parce que les tarifs du festival de la bande dessinée d’Angoulême vont augmenter de 25% en janvier

Au tarif plein, les billets journaliers sont vendus à 23 € le jeudi, vendredi et dimanche, et à 29 € le samedi. C’est 5 euros de plus que l’année dernière. Le pass quatre jours vaut 60 €, soit 15 € de plus qu’en 2024, il a même presque doublé par rapport à 2019. Les tarifs réduits augmentent également : 25 € pour 4 jours en 2024, 35 € en 2025, soit 10 € de plus. .

« Le festival, comme tous les autres, est confronté à une situation inflationniste. »

La billetterie est ouverte depuis le mercredi 6 novembre et le public du festival grimace. « Je ne suis jamais allé à ce festival et j’avais prévu d’y aller cette année. Habitant en région parisienne et n’ayant pas de voiture, j’avais prévu de m’y rendre en train. L’hôtel, plus le prix d’entrée, je ne pense pas pouvoir acheter d’albums ou de produits dérivés lors de ce festival », écrit un internaute sur le site du festival.


Certains tickets ont augmenté de 25%.

Archives CL

Le délégué général, Franck Bondoux, explique ses besoins budgétaires. Pour vous consoler, il ne reste plus qu’à jeter un œil à la programmation, qui sera dévoilée en intégralité jeudi 21 novembre. On sait déjà que l’on retrouvera l’exposition consacrée à Posy Simmonds, Grand Prix 2024, et celle du mangaka Makoto Yukimura, auteur de « Planètes » et de « Vinland Saga ».

Pourquoi une telle augmentation à l’heure où les temps sont difficiles même pour les festivaliers ?

Ce n’est pas une chose heureuse. Nous avons essayé de maintenir les prix bas mais le festival, comme tout le monde, est confronté à une situation inflationniste. Les postes, tels que l’énergie et la sécurité, ont considérablement augmenté. Pour répondre à la demande du public nous avons également développé le quartier des jeunes et l’offre manga. Et il faut tenir compte d’activités supplémentaires, comme l’éclairage de la chapelle de la rue de Beaulieu et cela sera encore plus important en 2025. Nous essayons d’être le plus efficaces possible.

Qu’est-ce qui te coûte autant ?

L’exposition manga devient de plus en plus complexe. Les originaux ont une valeur croissante, ils doivent être traités différemment et il existe de nombreuses technologies et garanties pour tout ce qui vient du Japon. Nous avons également embauché un directeur artistique pour l’Asie, qui assure l’interface avec le Japon toute l’année. Nous avons besoin de plus en plus de compétences et de ressources humaines. Il est également important de moderniser l’événement en étant présent sur les réseaux sociaux et en produisant toujours plus de contenus. C’est essentiel si nous voulons conserver notre attractivité, notre leadership mondial et rester une référence internationale de la bande dessinée. On l’oublie mais le festival s’est agrandi et prend de plus en plus de place dans le pavillon 57 (derrière la gare), L’Alpha et Chais Magelis. Les gens veulent du contenu et de la découverte. Cela explique nos besoins budgétaires.

Quelle part représente la billetterie dans le budget de 6,2 millions d’euros ?

Les organismes publics couvrent 45 % du budget, le reste est financé par les sponsors pour un tiers, les éditeurs pour un tiers et la billetterie pour le dernier tiers. Le prix des stands payé par les éditeurs a augmenté plus que les droits d’entrée. Les partenaires, éditeurs et pouvoirs publics ont également des difficultés. Nos partenariats privés sont plus importants que tout autre événement du livre. Et nous ne sommes pas si chers que ça, comparé à la Japan Expo de Paris. L’entrée coûte entre 26 et 36 €. Les rendez-vous photographiques à Arles coûtent de 30 à 42 euros par jour. Une place de cinéma à Paris coûte 15,50 euros, une exposition au Pompidou 17 euros. Et nous n’avons pas modifié les tarifs de nos écoles.

Le prix pour les pauvres a au contraire augmenté de 10 euros.

C’est le pass de quatre jours. C’est marginal. La plupart des gens ne viennent pas avant quatre jours. C’est le tarif journalier qui compte.

Les auteurs sont-ils payés lorsqu’ils viennent à Angoulême ?

Jamais. C’est l’avantage d’être un festival reconnu. On paie leur billet d’avion, ils se font rembourser, c’est tout. Les auteurs sont payés pour leur dévouement, mais par les éditeurs.

Le retour à une offre gratuite est-il impensable aujourd’hui ?

Nous le voulons tous. Mais comment fait-on ? L’offre culturelle n’est pas gratuite et est également moins chère qu’elle ne devrait l’être. Le but n’est pas le profit mais on recherche toujours un équilibre et cet équilibre est précaire. Et si nous voulons que le public et les éditeurs continuent à venir, nous avons besoin de valeur ajoutée. Je suis conscient de ce que cette augmentation représente pour les citoyens, mais notre situation n’est pas différente de la leur. Si un jour l’inflation, les coûts de l’énergie et de la construction diminuent, pourquoi ne pas baisser aussi le prix d’entrée au festival…

 
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