« Ce type devrait se taire » Sans Steven Spielberg, Clint Eastwood et ce célèbre réalisateur ne se seraient jamais remis ensemble !

« Ce type devrait se taire » Sans Steven Spielberg, Clint Eastwood et ce célèbre réalisateur ne se seraient jamais remis ensemble !
« Ce type devrait se taire » Sans Steven Spielberg, Clint Eastwood et ce célèbre réalisateur ne se seraient jamais remis ensemble !

Culture de l’information « Ce type devrait se taire » Sans Steven Spielberg, Clint Eastwood et ce célèbre réalisateur ne se seraient jamais remis ensemble !

Publié le 11/11/2024 à 12h05

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Une dispute entre Spike Lee et Clint Eastwood est devenue si intense que Steven Spielberg a été contraint d’intervenir pour réconcilier ces deux légendes du cinéma.

Le choc des titans

Tout n’est pas rose à Hollywood, loin de là. Preuve en est avec un conflit si virulent entre Spike Lee et Clint Eastwood que Steven Spielberg a dû intervenir pour calmer ces deux monstres sacrés du cinéma. En 2008, lors d’une conférence de presse pour la première de son film Miracle in Santa Anna à Cannes, c’est Spike Lee qui lance les hostilités en prenant à partie Clint Eastwood et ses films Souvenirs de nos pères et Lettres d’Iwo Jima. Connu pour son militantisme et son soutien à la cause afro-américaine, Spike Lee avait déploré à juste titre l’absence d’acteurs noirs dans les longs métrages de Clint Eastwood.

Clint Eastwood a réalisé deux films sur Iwo Jima pendant plus de quatre heures au total et il n’y avait aucun acteur noir à l’écran. Si vous, les journalistes, aviez des bites, vous lui demanderiez pourquoi. Je ne sais pas pourquoi il a fait cela, mais je sais que cela a été porté à sa connaissance et qu’il aurait pu corriger la situation. Ce n’est pas comme s’il ne le savait pas.

Une réponse cinglante

Après avoir été informé des déclarations de son collègue, Clint Eastwood n’a pas hésité et a décidé de lui répondre en Le Gardien.

Quand j’ai fait Bird, il s’est plaint : « Pourquoi un Blanc ferait-il ça ? » Parce que je suis le seul à l’avoir fait, voilà pourquoi. Il aurait pu le faire avant, il a choisi de faire autre chose.

L’histoire du film est Flag of Our Fathers, l’histoire de la célèbre image du lever du drapeau et du fait que (les troupes noires) n’y participent pas. Si je décide d’inclure un acteur afro-américain dans cette image, les gens me diront : « Ce type est perdu, ce n’est pas la vérité. » (…) Et quand je fais un film à 90 % noir, comme Bird, j’embauche 90 % de noirs. Ce type devrait juste se taire.

Ce type n’est pas mon père et nous ne sommes pas dans une plantation. C’est un grand réalisateur. Il fait ses films, je fais les miens (…) mais un commentaire du genre « Ce type devrait se taire », c’est parti. Il ressemble à un vieil homme en colère. Je n’invente rien, je connais l’histoire, je l’ai étudiée. Et je connais l’histoire d’Hollywood et son omission du million d’hommes et de femmes afro-américains qui ont contribué à la Seconde Guerre mondiale. Ce n’était pas seulement John Wayne, mec.

Avant que les deux hommes n’aillent trop loin, c’est finalement Steven Spielberg qui a décidé d’intervenir et de jouer le rôle de médiateur pour apaiser ces tensions. Les propos de Spielberg n’ont jamais été rendus publics, mais on sait que c’est le cinéaste qui a réussi à apaiser ses confrères grâce au livre American Rebel : La vie de Clint Eastwood de Marc Eliot. Finalement, les deux légendes ne sont jamais revenues sur cet épisode et ont décidé d’avancer séparément, pour le mieux.


 
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