Le 20 novembre prochain, Pierre Palmade comparaîtra devant le tribunal pour l’accident qu’il a provoqué le 10 février 2023 sur une route départementale de Seine-et-Marne. L’analyse a révélé que l’humoriste conduisait sous l’emprise de stupéfiants, en l’occurrence de cocaïne et de 3MMC. Pierre Palmalde est jugé pour blessures involontaires.
“J’ai été opéré du ventre, des épaules, des jambes, des pieds», a expliqué Yuksel Yakut, ce dimanche soir dans l’émission « Sept à quatre » sur TF1. L’homme de 38 ans était le conducteur du véhicule percuté par Pierre Palmade. Le trentenaire n’avait pas que sa voiture : avec lui se trouvaient son fils de 6 ans et sa belle-sœur, enceinte de plus de 6 mois.J’ai tellement mal que je suis épuisé et mon cerveau a l’impression qu’il va exploser», poursuit Yuksel Yakut qui s’exprime pour décrire son quotidien depuis le jour du drame.
L’homme de 38 ans s’interroge sur son avenir. Les conséquences de l’accident sont importantes. “Quand je marche, les plaques sur mes jambes me font beaucoup souffrir. Même pour me laver et marcher, je dois demander de l’aide à mes proches.», témoigne-t-il avant de parler de son fils de 6 ans ».Il ne veut plus sortir à cause des cicatrices sur sa tête, il souffre constamment.“, a expliqué Yuksel Yakut.
Pierre Palmade « a transformé nos vies en enfer »
Selon son père, Devrim a souffert de crises de panique après l’accident. Il a notamment des difficultés à se concentrer à l’école et souffre également de “plaques de fer placées dans la boucheEt quant à la belle-fille, qui se trouvait dans la voiture avec eux au moment de l’accident, elle a perdu l’enfant qu’elle portait. Cependant, en se référant à la jurisprudence de la Cour de cassation, la mort du phoetus n’a pas été acceptée car elle n’a pas d’existence légale. C’est pourquoi Pierre Palmade est poursuivi pour « blessures involontaires » et non pour « homicide involontaire ».
Une décision qui n’a pas été bien accueillie par les victimes. “Je ne sais pas quel sera l’avenir pour moi et mon fils. ajoute le trentenaire. Il a fait de nos vies un enfer. Je ne veux qu’une chose : qu’il paie pour ce qu’il a fait« .