Publié le 8 novembre 2024 à 19h56 / Modifié le 8 novembre 2024 à 20h21
Les plus beaux spectacles sont ceux des tribus heureuses. Jeudi à La Chaux-de-Fonds avait lieu la première et le Théâtre populaire romand (TPR) a vécu un de ces moments qui marquent l’histoire. Anne Bisang, la directrice de la maison, et la cinéaste Camille de Pietro ont proposé avec Ça commence par le feu un spectacle éruptif sur les braises de nos pulsions, poignant dans son attention à nos errances, ambitieux dans sa manière de capter le psychisme d’une génération vacillante. La pièce de la Française Magali Mougel a cette vitalité, celle d’une fresque en lambeaux pénétrants. Lors des saluts, toute l’équipe – une vingtaine de personnes – a eu droit à une immense ovation.
Une histoire qui rapproche les spectres du XXème siècle, qui crée un pont avec le présent, qui s’inscrit dans l’ardoise d’une ville de montagne qui pourrait être La Chaux-de-Fonds. C’est ce qu’a souhaité Anne Bisang lorsqu’elle a commandé à Magali Mougel, cette auteure vosgienne et pour qui elle a créé, en 2015, Guerrières ordinaires – chez Poche à Genève et chez TPR. La dramaturge cherchait une étape fatidique sur laquelle ancrer sa fiction, une étape qui serait un point de non-retour ou du moins l’espoir d’un saut dans le futur.
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