“Nous avons visiblement raté quelque chose avec PPDA”

“Nous avons visiblement raté quelque chose avec PPDA”
“Nous avons visiblement raté quelque chose avec PPDA”
“Nous avons visiblement raté quelque chose avec PPDA”

La gestion de TF1 “Il a forcément raté quelque chose” concernant son ancien présentateur vedette Patrick Poivre d’Arvor, mis en examen pour viol, a reconnu jeudi Robert Namias, l’ancien directeur de l’information entre 1996 et 2008.

“Le contexte n’était pas le même” mais “malgré tout, il nous a manqué quelque chose”, a déclaré l’ancienne dirigeante devant la commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma et l’audiovisuel. « Nous n’imaginions pas un instant que de tels crimes puissent être commis en TF1“, a-t-il expliqué sous serment.

“C’est une énorme blessure qui s’est ouverte en novembre 2021” lors des révélations sur ce dossier, a-t-il souligné, alors que certaines victimes estiment que la gestion de TF1 a protégé son ancienne star.

SurTF1 j’ai raté quelque chose ; J’en ai payé le prix et je ne suis pas le seul. « Reconnaître cela constitue un progrès », a-t-elle souligné.

Au total, plus de 40 femmes ont témoigné devant le tribunal contre l’ancienne présentatrice du journal téléviséAntenne 2 alors TF1âgé de 77 ans, qui conteste les accusations de viol et d’agression sexuelle.

Une première information judiciaire a été ouverte en 2021 à Nanterre après une plainte avec constitution de partie civile de l’auteure Florence Porcel, qui accuse PPDA de l’avoir violée à deux reprises. Il a été mis en examen en décembre 2023 pour l’un de ces viols.

“Poivre a présenté le journal pendant 20 ans” et “on parle de 70-80” femmes l’accusant publiquement, dont quelques collaborateurs de la chaîne et pas toujours d’attaques dans son bureau, mais à l’extérieur, a relevé Robert Namias.

Il a également assuré ne « se souvenir » d’aucun signalement de harcèlement de la part de « Poivre ». Il a toutefois reconnu que « dans les années 80, 90, voire 2000, nous n’avions pas du tout la même approche de ces questions de harcèlement sexuel ».

“Je n’ai jamais été informé de rien” et “si nous avions eu la moindre condamnation, il aurait dû quitter l’entreprise immédiatement”, a insisté l’ancien dirigeant. Interrogé sur une visite de la police au bureau du présentateur dans la tour TF1 après une plainte pour viol déposée en juin 2005 et classée peu de temps après, Robert Namias a nié en avoir eu connaissance. “Il n’y a aucune trace de cette visite.”

Révélé en octobre par Le mondeCette plainte avait été déposée par Caroline Merlet, alors âgée de 29 ans, qui avait assisté au journal télévisé. L’animateur a ensuite été entendu par la police judiciaire des Hauts-de-Seine.

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