Milla Jasmine est rappelée à l’ordre. L’ancienne candidate de téléréalité devenue influenceuse basée à Dubaï a été pointée du doigt par l’Agence de répression des fraudes (DGCCRF) qui lui a demandé de « stopper » les pratiques commerciales jugées trompeuses sur ses réseaux sociaux.
La Direction départementale de la protection des populations de Paris a enquêté sur les pratiques d’une société, Gold Mind FZE, et de sa dirigeante “connue sous le pseudonyme de Milla Jasmine”, et a constaté des pratiques commerciales trompeuses, indique la DGCCRF sur son site internet.
Annonces payantes non diffusées
Dans cette affaire, Milla Jasmine, ancienne candidate de l’émission de téléréalité « Les Princes de l’amour 3 », diffusée en 2015, n’a pas indiqué « le caractère publicitaire » des « posts, publications et stories » sur ses différents comptes, alors qu’elle reçu “une redevance ou toute autre rémunération de la part d’un annonceur”, indique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la lutte contre la fraude.
« L’absence de cette indication peut faire penser […] que la recommandation est faite du point de vue de l’expérience personnelle plutôt que de celui de la publicité payante », ce qui revient à induire le consommateur en erreur. La loi sur la répression des fraudes, adoptée avec une injonction administrative, n’a pas précisé qui était l’annonceur qui avait payé ou proposé une compensation à l’influenceur en échange des publications.