Marie-Chantal Perron a mis en vente sa maison de Montréal. Elle passe de plus en plus de temps en Gaspésie avec son amoureux et leurs quatre chats. Et c’est dans ce paysage enchanteur qu’elle a écrit son nouveau roman, L’autre moi.
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En achetant sa belle maison à Montréal il y a 17 ans, Marie-Chantal Perron s’est dite persuadée qu’elle le vendrait entre 55 et 60 ans. A 57 ans, parce que son cœur l’appelle ailleurs, sa résidence est bel et bien à vendre. Avec son Capitaine Love et leurs quatre chats, l’auteur du roman L’autre moi installée à Cap-Chat en Gaspésie, une destination qui lui offre tout à la fois : la mer, la montagne et l’inspiration.
Marie-Chantal, avez-vous vendu votre maison ?
Pas encore. J’ai hâte de construire un nid différent à Montréal. J’ai eu la chance d’habiter cette grande maison de 1890 pendant 17 ans. J’ai aussi une grande maison à Cap-Chat. Deux maisons, c’est beaucoup de frais, de responsabilités… Quand je l’ai achetée, je me suis dit que j’allais la vendre entre 55 et 60 ans ; J’ai 57 ans. Les fêtes qui ont eu lieu dans cette maison…! Je sais que ceux qui l’achèteront y connaîtront un grand bonheur. Elle donnera beaucoup d’amour aux prochains propriétaires.
Vous vivez de plus en plus en Gaspésie, si je comprends bien ?
Oui, et j’y suis super content. Souvent, lorsque je viens à Montréal, Captain Love séjourne à Cap-Chat. Nous y sommes tellement heureux ! Nous avons un espace mental. J’y ai écrit mon deuxième roman. C’est facile de travailler dans cette maison, ça respire différemment. J’ai été dans le béton toute ma vie… Mais j’ai toujours l’intention de revenir en ville pour travailler, tourner, faire mes affaires.
Pourtant, vous n’êtes pas originaire de cette région…
Non, je suis né à Châteauguay. J’ai quitté la maison à 16 ans. J’ai découvert la Gaspésie en tournant Réunions au sommetavec Patrice Godin. J’ai fait 7 montagnes en 10 jours. C’était comme une révélation pour moi. Tout cela est au Québec, à quelques heures de Montréal! Je suis coincée aux Îles-de-la-Madeleine, mais en Gaspésie, en plus de la mer, il y a des montagnes, et c’est moins loin… Quand je revenais, je répétais à mon copain : « Il faut que je t’y emmène ! Puis, à un moment donné, il m’a dit : « Le chalet qu’on cherche, pourquoi ne le trouve-t-on pas près de la Gaspésie ? Sa fille, Lili, avait alors 18 ans. Elle a 20 ans maintenant et elle est folle de la Gaspésie. J’ai cherché sur Centris et j’ai trouvé Cap-Chat, la contraction de Capitaine et chat. J’ai quatre chats avec mon Capitaine… à Cap-Chat ! Même dans un roman, on trouverait ça trop gros !
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