Winter Palace diffusé en avant-première suisse ce samedi au GIFF

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Lætitia Dosch, réalisatrice, comédienne et co-scénariste, nous livre une œuvre unique avec « Le Procès du chien ». Tourné à Lausanne, le film montre notre rapport aux animaux et la place de la femme, tout en proposant une comédie touchante et intelligente. Elle était mon invitée.

Le film suit Avril, une avocate spécialisée dans les cas désespérés qui voit arriver dans son cabinet un maître-chien. L’animal a mordu une femme, et cette dernière a porté plainte. “L’avocat pourra prouver que le chien n’est pas une chose”, explique Lætitia Dosche. « Et le juge dira que si ce n’est pas une chose, il s’avère que c’est un individu. Il est donc peut-être responsable de ses actes, nous devons donc juger le chien.

Un casting de choix

Aux côtés de Lætitia Dosch et François Damiens, on retrouve Jean-Pascal Zaddy et Anne Dorval. François Damiens, dans le rôle d’un maître-chien malvoyant, a dû “tenir ça pendant 30 jours de tournage en jouant”, raconte le réalisateur. Jean-Pascal Zaddy, « super sexy dans la vraie vie », apporte une touche de charme et de sensibilité à son personnage. Anne Dorval, quant à elle, incarne une avocate d’extrême droite, un rôle caricatural mais dangereux.

Le véritable héros du film est peut-être Cody, le chien. “Je n’ai jamais vu un chien avec autant de spectre émotionnel”, s’enthousiasme Lætitia Dosch. Cody, un bâtard de douze races, a été adopté par des entraîneurs après avoir grandi dans la rue. “Il comprend quand on dit ‘couper'”, ajoute-t-elle, soulignant l’incroyable capacité de jeu de l’animal.

Réfléchir sur notre relation avec les animaux

« Le Procès du Chien » pose des questions essentielles sur notre rapport à la vie. “Est-ce qu’on projette beaucoup de choses sur ces animaux, ou en même temps ont-ils une conscience ?” demande Lætitia Dosch. Le film explore également les hiérarchies entre les animaux domestiques, les animaux liminaires et les animaux sauvages, et comment ces distinctions influencent notre traitement des différentes espèces.

Au-delà de la question animale, « Le Procès du Chien » aborde également des thématiques écologiques et féministes. « Je trouve étonnant quand j’y pense que nous ne représentions que 0,99 % des êtres vivants sur cette Terre, soit moins d’un pour cent », s’émerveille Lætitia Dosch. Elle met également en lumière les parallèles entre les femmes et les chiens dans son film, explorant comment les femmes, comme les animaux, sont souvent mises de côté et doivent lutter pour trouver leur voix.

Tourné en Suisse romande

Le film est tourné à Lausanne, une ville que Lætitia Dosch adore. «On a filmé ça un peu comme un petit New York», raconte-t-elle. Elle décrit Lausanne comme un lieu cosmopolite, où « les gens sont habillés chic et ont des chaussures de montagne ». Cette ville, avec ses quartiers comme le Flon et la Riponne, offre un cadre unique et charmant au film.

« Le Procès du Chien » est un film qui fait rire, réfléchir et probablement verser une larme, le tout en 1h20 !

Avec l’IA

 
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