Venir à Ostende, c’est embrasser la mer du Nord, admirer la vue infinie tout en imaginant la France à l’extrême gauche et les Pays-Bas de l’autre côté. La côte belge s’étend sur à peine 65 kilomètres. L’ancienne reine des plages Belle Epoque, aujourd’hui en plein renouveau, est placée au milieu. Certains immeubles vétustes sont détruits tout en conservant leurs façades, des gratte-ciel poussent à proximité du port, mais le charme opère toujours. Celui de la promenade, des cris des mouettes et des lumières changeantes, quand le gris envahit tout ou quand le soleil revient.
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Sur la promenade, en effet, la résidence parisienne est un bel immeuble aux angles arrondis. C’est ici que Micha Pycke et Albane Paret, co-fondateurs de l’agence de relations presse gantoise Club Paradis (spécialisée dans les musées, galeries d’art, designers, grands hôtels, etc.), ont acquis un appartement en 2023. « Nous voulions cette vue sur la mer. Et nous voulions Ostende, où Albane vivait enfant dans un immeuble des années 1960 qui donnait également sur la mer. », explique Micha Pycke.
En parcourant Biddit, la plateforme de vente en ligne des notaires belges, le couple est tombé sur l’ancienne maison d’une retraitée qui avait fait don de ses biens aux associations caritatives. Avec son parquet en point de Hongrie et sa vue à 130 degrés démultipliée par les fenêtres de la rotonde, les conditions étaient réunies pour imaginer 100 mètres carrés de beauté, même si cela a nécessité de nombreux démontages et réaménagements de l’ensemble.
Au huitième étage, l’Appartement Paradis est désormais réservé pour un minimum de deux nuits (et un maximum de cinq personnes). « L’idée de faire quelque chose d’un peu différent est née d’une suggestion de notre ami Thomas Caron, dont l’agence Artlead vend des œuvres numérotées d’artistes internationaux. Il voulait nous en prêter. » Puis les créateurs et éditeurs de meubles ont suivi…
Cela crée un espace de vie qui n’a rien à voir avec un Airbnb standardisé. Pas de meuble Ikea mais une décoration forte et surprenante qui attire le regard grâce à la sensation lumineuse de l’espace. « Nous avons abattu une cloison car nous ne pouvions pas voir la mer en entrant. Bien que nous ayons conservé la cheminée et le siège en marbre qui fait le tour de la rotonde, nous avons détruit la cuisine ainsi que le mobilier de la salle de bain. L’ambiance des années 1960 est parfois charmante, mais ce n’était pas le cas. souligne le propriétaire.
Pour les repas, un îlot central, beau et minimal, en acier inoxydable contient tous les éléments essentiels (réfrigérateur, lave-vaisselle, rangements, etc.). Les gaines techniques et le tableau électrique sont cachés derrière un audacieux panneau en placage de sapelli, un bois exotique éclatant, dont la forme ondulée rappelle les vagues qui secouent la côte. « Tous les meubles sont en vente sur le site des designers et éditeurs. Vous pouvez acheter les œuvres d’art sur Artlead », explique Micha Pycke, qui a conçu un catalogue en anglais pour ses locataires.
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