La sélection BD
Brancusi contre les États-Unis, Arnaud Nebbache (Dargaud)
1927. Constantin Brancusi, sculpteur roumain dont la réputation n’est plus à faire, est invité à présenter ses œuvres dans le cadre d’une grande exposition à New York. Mais une fois sur place, les sculptures ne passent pas la douane. L’un d’eux en particulier pose la question, L’Oiseau, considéré comme un objet industriel et non comme une œuvre d’art… Les frais de douane s’envolent !! Le procès grotesque qui s’ensuit pose la question : qu’est-ce finalement qu’une œuvre d’art, quand on parle d’art contemporain ?
Des maux à dire, Béa Lema (Sarbacane)– traduit de l’espagnol par Jean-Marc Frémont
Vera vit en Galice avec sa mère. A seulement quatre ans, elle l’accompagne chez plusieurs « spécialistes », censés avoir le pouvoir de conjurer les démons qui envahissent leur quotidien. En jouant avec les motifs et les couleurs, passant de la broderie au feutre, intégrant parfois une prescription médicale, Bea Lema témoigne de la difficulté de grandir et de se construire aux côtés d’un parent souffrant d’une maladie mentale. Elle dit que l’amour qu’elle n’a jamais cessé d’avoir pour sa mère les a probablement sauvés.
La Femme à l’étoile, Anthony Pastor (Casterman)
Montana, fin du XIXe siècle. Zachary est poursuivi pour un crime qu’il n’avait d’autre choix que de commettre. Les montagnes, le froid… il se réfugie dans un village en ruine, dit hanté, et y croise la route de Perla, une étoile de shérif sur la poitrine, également recherchée. D’abord hostiles l’un à l’autre, les deux fugitifs vont devoir unir leurs forces pour affronter des fanatiques prêts à tout pour rendre ce qu’ils considèrent comme la justice. Un western de neige palpitant.
La petite lumière, Grégory Panaccione(Delcourt)
“Je suis venu ici pour disparaître”, dit un vieil homme alors qu’il se retire dans un hameau abandonné des montagnes de Lombardie. Pas âme qui vive. Du haut de son refuge isolé pourtant, chaque soir à la même heure, une petite lumière s’éclaire au cœur de la forêt, dans la montagne qui lui fait face. Qu’est-ce que cela pourrait être ? Est-elle réelle ou juste le produit de son imagination ? Y a-t-il quelqu’un qui lui envoie un signe ? Grégory Panaccione adapte le magnifique roman d’Antonio Moresco publié chez Verdier, sélectionné pour le Prix littéraire en 2016.
Oiseaux en papier, Mana Neestani (ici et là) –traduit du persan par Massoumeh Lahidji
Au Kurdistan iranien, Jalal doit fuir avec sa bien-aimée, promise à un autre. Pour ce faire, il a besoin d’argent et rejoint une expédition de « kolbars », des contrebandiers engagés pour faire entrer clandestinement des produits occidentaux en Irak au péril de leur vie. Écrasés par des chargements bien trop lourds, empruntant des itinéraires extrêmement dangereux, voire suicidaires, ils sont pourchassés sans pitié par les gardes-frontières. Jalal et son équipe vont tenter d’arriver à bon port et de déjouer le sort désastreux qui semble les attendre.
Le vote – un roman et une bande dessinée – est désormais ouvert à tous les lycéens et apprentis de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Lycéens, retrouvez les livres dans votre CDI, lisez, et votez en avril sur le site du Prix Littéraire ! Suivez toute l’année l’actualité du Prix Littéraire des lycéens et apprentis ! Facebook Instagram
