Quelle est la sordide histoire vraie qui a inspiré ce film ?

Quelle est la sordide histoire vraie qui a inspiré ce film ?
Quelle est la sordide histoire vraie qui a inspiré ce film ?

Un heureux événement ? Le cinéma a pensé aux futurs parents. Parce que les joies et les misères de la maternité ont largement inspiré le septième art : hilarant Le prénom très écolier En cloque, mode d’emploi en passant par l’attachant Joséphine fait le tourc’est une sélection idéale à surveiller pendant votre grossesse. Par contre, évitez Le bébé de Rosemary, Les Fils de l’Homme et d’autres L’étranger en moi. Même thème, mais pas tout à fait la même ambiance… Idem pour Saint Omer» que diffuse Arte ce mercredi 9 octobre 2024 à 20h55. Un drame d’autant plus poignant que l’histoire est inspirée d’un fait divers.

Saint Omer : un véritable cas d’infanticide derrière le film

En pleine préparation de son deuxième livre, une écrivaine et professeur de littérature assiste au procès d’une étudiante accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois et s’interroge sur sa propre maternité. Saint Omer est une première fiction d’Alice Diop (qui nous avait déjà impressionné avec le documentaire fantastique Nous) sérieux, austère mais brillant, récompensé à la Mostra de Venise en 2022 et aux Césars en 2023. Et derrière le scénario, le drame social : le film s’inspire en fait de l’affaire Fabienne Kabou, une mère infanticide condamnée en 2016 lors d’un procès. qui s’est tenu dans le Pas-de-Calais, à Saint-Omer, et auquel le réalisateur avait assisté. La justice a alors tenté d’enquêter sur le comportement de cette femme d’origine sénégalaise qui a abandonné sa fille de 15 mois, Adélaïde, à la marée montante sur la plage de Berck.

Quinze ans de prison pour Fabienne Kabou

Le drame est un véritable mystère : les autorités, qui se saisissent du dossier, pensent d’abord à un accident lié à un bateau de migrants. Mais l’arrestation de la suspecte fait avancer l’enquête : elle avoue dès les premières heures de l’interrogatoire. Qu’est-ce qui a conduit Fabienne Kabou à ce meurtre ? Désespoir, solitude, hallucination, sorcellerie… Du côté du père de l’enfant aussi, on se demande : comment expliquer un tel effacement, au point de ne plus savoir que la petite fille n’avait jamais été déclarée à l’état civil ? La mère a été reconnue coupable d’infanticide et condamnée en appel à quinze ans de prison. Elle a depuis été libérée.

 
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