Il ne reste qu’une semaine aux personnes souhaitant visiter la 17e édition du World Press Photo Montréal au Marché Bonsecours, marqué par le conflit au Moyen-Orient.
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Dans cette nouvelle version, la population a la possibilité de voir 128 images provenant de toute la planète.
Selon le directeur général de l’exposition World Press Photo Montréal, Yann Fortier, la photographie est « une fenêtre sur le monde ».
« La photo joue un rôle particulier. […] Parfois, une image fixe, un morceau de texte ou un moment d’arrêt permet une introspection à des personnes qui ont rarement l’occasion de vivre le reste du temps», explique M. Fortier en entrevue avec LCN.
Cette année, le World Press Photo Montréal est particulièrement marqué par le conflit entre Israël et le Hamas
Selon Yann Fortier, il n’est pas rare que les gens pleurent face aux manifestations de conflits au Moyen-Orient.
« Il y a un aspect où les gens entrent dans une émotion collective. Souvent, ils seront à proximité d’autres personnes et auront une réflexion sous forme de communion », affirme le directeur général.
Les visiteurs auront également la chance de voir l’exposition du photographe documentaire québécois Charles-Frédérick Ouellet sur les incendies de forêt qui ont frappé le Québec en 2023. Ce dernier est devenu le premier Québécois à remporter un prix World Press Photo depuis 1955.
« Ce qui est intéressant, c’est que nous ne voyons aucun incendie. Charles-Frédérik a voulu démontrer l’effort des pompiers sans nécessairement voir l’incendie et voir à quel point leur métier est en péril», souligne Yann Fortier.
La population a jusqu’au 14 octobre pour se rendre au Marché Bonsecours pour voir les photos des quatre coins du monde.
Voir l’entrevue complète de Yann Fortier dans la vidéo ci-dessus