Heureux, riant, plaisantant… Jusqu’à l’âge de 10 ans, la vie de Michel Leeb était particulièrement heureuse. Dans Un dimanche à la campagnediffusé ce 6 octobre sur France 2, l’humoriste de 77 ans a néanmoins décrit un ciel obscurci par les nuages. Après la séparation de ses parents, allemands pour son père, italiens pour sa mère, le génie imitateur s’est retrouvé orphelin de son père, parti vivre aux Etats-Unis. “Il était sévère, rigoureux et organisé“, pourtant, il se souvient de lui. Pour Frédéric Lopez et les deux autres invités, il a accepté de rouvrir sa mémoire afin de raconter ce triste abandon.
“Il a disparu» : Michel Leeb évoque le départ inopiné de son père dans Un dimanche à la campagne
Michel Leeb ne garde que de bons souvenirs de maman.fantaisiste qui passait son temps à se déguiser“, disparu aujourd’hui. “Quand mon père est parti, ma mère s’est occupée de nous comme si de rien n’était», se souvient-il. Son père, parti aux Etats-Unis, n’a pas donné d’autres nouvelles. “Il est parti pendant 35 ans. Il a disparu», poursuit-il. Si l’incompréhension et la douleur ont été intenses au début, tout a fini par se calmer. “Nous étions tellement soutenus par cette mère aimante, passionnée et entièrement dévouée à ses enfants que nous n’avons pas beaucoup souffert.», rassure-t-il.
“Il m’a impressionné» : Michel Leeb ironise sur une étonnante capacité qu’avait son père en Un dimanche à la campagne
Loin de vouloir s’apitoyer sur son sort, surtout tant de temps après, Michel Leeb n’a esquivé aucune question, pas même celles posées par les autres invités, intéressés par cette histoire. “Il était ingénieur. C’est un gars qui avait des brevets», rétorque-t-il à Clovis Cornillac, curieux de connaître la vie du père de son acolyte du week-end. “Scientifique de génie“, l’homme aurait même fait des radars antichar”très sophistiqué.“Pas de quoi couper le souffle à Michel Leeb.”Il m’a particulièrement impressionné par sa capacité à renoncer à sa famille», conclut-il, sans la moindre agacement.