un beau documentaire le 2 octobre à La Gacilly

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un beau documentaire le 2 octobre à La Gacilly

Par

Gwenaël Merret

Publié le

30 septembre 2024 à 3h00

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«Quand j’ai eu 20 ans, j’ai arrêté les études agricoles après le baccalauréat dans lequel je m’étais lancé, et je ressenti un rejet du monde paysan pour une orientation culturelle », explique J’ai touché le Crasle réalisateur du film documentaire «je ne veux pas être agriculteur». Il sera projeté auEspace culturel Artemisia de La Gacilly le mercredi 2 octobre 2024 à 14h30, dans le cadre du Semaine bleue. La séance est ouverte à tous, gratuite, mais lors de l’inscription au 06 70 50 30 78 ou [email protected]/

«J’ai vu dans l’agriculture un profession sacerdotalequi a tout mangé, comme ces artisans qui habitent à l’étage dans leur commerce ou leur activité autour de laquelle tourne toute la vie de la famille», poursuit celui qui a travaillé pendant 25 ans comme régisseur et directeur de production dans les grands festivals comme le Vieilles charrues à Carhaix ou les Transmusicales de Rennes, et comme manager de groupes musicaux « d’inspiration traditionnelle comme Krismenn qui rappe en breton ou Super Parquet qui mélange l’ivrogne auvergnate et l’électro.

Repentir

Mais quand il a eu 30 ans, ” la violence que j’ai ressentie contre l’agriculture, le métier de mes parents, c’est revenu au visage. J’ai encore interrogé mon père, comme une reconquête amoureusesans pathos ni angélisme, en affrontant la réalité de ce monde.

Le projet de film documentaire se concrétise lorsque Tangui Le Cras part vivre à Mellinionec dans les Côtes-d’Armor, ” centre documentaire important en Bretagne, tant dans la production que dans la distribution. je n’avais pas je n’ai jamais fait de filmmais cela s’est imposé comme une nécessité. » Tangui Le Cras a trouvé un producteur, un co-auteur, un chef opérateur et un preneur de son. Après des repérages, il commence le tournage, 20 jours répartis sur 6 mois, durant lesquels il discute avec ses parents, sans fard.

Lien direct avec la terre

«J’ai trouvé les belles choses et les joies de mon enfanceet j’ai redécouvert que cette vie paysanne était une vrai choix pour mes parentsils ne le font pas n’a pas souffert. C’était d’autant plus important pour moi de réaliser ce documentaire que je me rendais compte que j’étais l’un des dernières générations avoir un lien direct avec la terre», alors que la moitié des chefs d’exploitation bretonnes seront bientôt en âge de prendre leur retraite…

De l’intime à l’universel

En décortiquant ses propres ressentiments, Tangui Le Cras touche l’universel . Son film a été largement diffusé sur France 3 antennes dans les régions de France et a été décerné par la SCAM (société civile des auteurs multimédias) en 2019. « J’ai réalisé une tournée de projection suivi d’échanges avec le public sur près de 150 dates dans toute la France, une expérience très forte, qui a ému de nombreuses personnes. »

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Tangui Le Cras met à profit cette expérience depuis 5 ans en réalisant extraits vidéo pour les artistes « que je soutiens. je suis maintenant écrire un film».

Le documentaire a aussi été l’occasion pour Tangui Le Cras de rejouer biniouaprès être revenu à bague avec son père bombarder le joueur. « J’ai renoué avec ce médium pour m’exprimer. » Au point de créer unspectacle de transe musicaleexpérimental chez biniou, sous le nom d’artiste deEngouement. Ce que le public pourra découvrir lors de la programmation du premier semestre 2025 à l’espace culturel Artémisia.

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