Entre passion, résilience et sens du défi, Asmae El Moudir revient dans les coulisses de son parcours cinématographique

Entre passion, résilience et sens du défi, Asmae El Moudir revient dans les coulisses de son parcours cinématographique
Entre passion, résilience et sens du défi, Asmae El Moudir revient dans les coulisses de son parcours cinématographique

Vendredi 27 septembre 2024 à 22h11

Salé – Entre passion, résilience et sens du défi, la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, Asmae El Moudir, a livré les coulisses de son parcours cinématographique lors d’une conférence organisée vendredi à Salé, dans le cadre de la 17ème édition du Salé Festival international du film de femmes (FIFFS).

Sans filtre, tant dans ses films que dans sa vie, Asmae El Mudir revient sur ses débuts dans le monde du cinéma, confiant s’être inspirée de l’accessibilité et de la simplicité de la forme du cinéma iranien, ainsi que des perspectives de son de futurs réalisateurs tels qu’Abbas Kiarostami, Samira et Mohsen Makhmalbaf.

Outre ces références cinématographiques, la cinéaste marocaine a souligné qu’elle puise sa force dans la musique de Saida Fikri, Nass El Ghiwane et Jil Jilala, s’imprégnant de leur façon de communiquer et de se connecter à l’espace, notamment dans le processus de création de ses films. « Carte postale » et « La Mère de tous les mensonges ».

Asmae El Moudir, pour qui le monde du sport et du dépassement de soi n’a pas de secret, a assuré au public du FIFFS qu’il faut toujours être passionné, croire en ses rêves et travailler dur pour atteindre ses objectifs.

Cette conférence a également été l’occasion de permettre au public, principalement composé de lycéens, d’étudiants et de cinéphiles, de découvrir la réalité du monde cinématographique à travers le prisme d’Asmae El Mudir, qui voit le cinéma comme un moyen de transmettre des émotions et points de vue, sans prétendre pouvoir filmer la réalité à 360°.

Accrochée à ses rêves comme le fut la regrettée peintre marocaine Chaïbia Talal, la jeune réalisatrice marocaine prend également pour modèle la cinéaste, photographe et plasticienne franco-belge Agnès Varda, utilisant ses propres ingrédients pour étoffer des films qui dépassent le scénario écrit. , le tout sans vous mettre la moindre pression.

“La passion naît quand on oublie qu’on fait un film”, a conclu Mme El Mudir, qui se donne le droit de transcender le langage cinématographique lorsqu’elle développe ses œuvres, pour “ne pas effacer les émotions”.

Organisé du 23 au 28 septembre par l’Association Bouregreg sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FIFFS représente l’occasion pour les femmes cinéastes de toutes origines géographiques, arabes, africaines et internationales, de débattre des questions liées à ce métier, de partager leurs expériences et expertises, et discuter de la condition des femmes à travers des productions cinématographiques.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La chanteuse marocaine célèbre son divorce avec un concert
NEXT Bruno Corty sort un « Dictionnaire des amoureux de la littérature américaine »