Étienne Daho, sa maison remplie de disques vinyles à Montmartre

Étienne Daho, sa maison remplie de disques vinyles à Montmartre
Étienne
      Daho,
      sa
      maison
      remplie
      de
      disques
      vinyles
      à
      Montmartre
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Dans le quartier des Abbesses, au détour d'une petite rue pavée, Étienne Daho ouvre les portes de sa maison à la journaliste Géraldine Sarratia pour Le goût de M. « Les gens la soulignent souvent, non pas parce qu'elle est belle – c'est certainement la façade la plus pourrie de la rue – mais parce que cette maison a une histoire », présente l'interprète du tube des années 1980 Week-end à Rome. En effet, cette demeure n'a rien d'ordinaire puisqu'elle a abrité Buffalo Bill, un artiste américain de la fin du XIXe siècle.et siècle, qui se produisait régulièrement dans les cirques parisiens.

Une maison inspirée

À l'intérieur, « C'est comme un intestin »plaisante Etienne Daho, citant Jeanne Moreau, qui aimait décrire cet ancien atelier d'artiste tortueux, rempli de couloirs au premier niveau. Au deuxième, un grand salon « Là où flotte peut-être encore l’esprit de Buffalo Bill… »une grande bibliothèque abrite les amours de la chanteuse, des cadres au mur retraçant le film Une nuitaux livres de Rimbaud, Warhol, Pierre et Gilles, ou encore Marilyn Monroe, dont il nourrit la passion. « Chacun projette quelque chose de lui-même sur Marilyn Monroe. J’ai failli acheter la maison où elle est morte aux États-Unis, qui était à vendre pour très peu, confides Etienne Daho. Je suis fasciné par les maisons, que ce soit la Villa Malaparte, l'appartement de Syd Barrett [membre de Pink Floyd]L'atelier de Bacon… »

Etienne Daho dans un pub, en avril 1989, à Londres.

Frédéric GARCIA/Getty Images

D'Oran à Rennes, Londres et Paris

Si le chanteur a toujours gravité autour de Montmartre, il a commencé sa vie à Oran. « Il fallait passer sous les fenêtres pour éviter d’être touché par les balles, je vivais ça comme un jeu quand j’étais enfant. » Il rejoint rapidement un petit village près de la côte algérienne avec ses grands-parents et ses tantes, en « une grande maison divisée en deux, avec des pièces d’habitation d’un côté et une épicerie de l’autre. » Lorsqu'il quitte l'Algérie, il se rend à Reims chez une de ses tantes avant de s'installer à Rennes, Londres, puis Paris. « Mes grands-parents habitaient Place Blanche, mes tantes y avaient une brasserie, j'ai toujours vécu dans ce quartier »En face, il découvre le rock au Locomotive, qui accueille des groupes anglais, et sa carrière décolle : après deux diplômes en arts visuels et en anglais, il commence à révéler les chansons qu'il écrit.

La vie d'artiste à Montmartre

Une fois installé à Montmartre, il s'entoure de livres et de disques, ses plus précieuses acquisitions. Dans le grand salon, deux canapés “avec des poufs carrés couleur crème, beaucoup de livres et de disques. Tout en bois, comme dans Twin Peaks », mais aussi un coin où le chanteur répète, écrit et annote ses chansons. On comprend vite qu'Étienne Daho n'est pas très matérialiste, mais très attaché aux objets porteurs d'une empreinte émotionnelle. « J’ai vécu longtemps à Londres avec quatre livres, trois sous-vêtements et une brosse à dents. Je trouvais fantastique de ne rien avoir, je me suis habituée à ce côté spartiate. À Paris, il y a trop de choses, j’achète peu, mais je suis attachée à mes livres et à mes disques. » Des photos de Syd Barrett, son “héros”un tableau post-moderniste d'un ami peintre qui réunit toutes ses passions à la fois : la musique soul, Marilyn Monroe, Londres, Brigitte Bardot, George Dyer, la muse de Francis Bacon… « Je ne suis attaché à rien d’autre, il continue. Tout se passe dans ma cuisine : des cartes postales, des mots de Marianne Faithfull ou de Jane Birkin, des cadres d'artistes que j'aime… C'est ce qui compte.

 
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