elle amène Gers sur les écrans de cinéma et de télévision

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elle amène Gers sur les écrans de cinéma et de télévision

l’essentiel
A l’occasion de la sortie du long métrage « Olympe, une femme dans la Révolution », coup de projecteur sur celle qui vend la destination Gers aux réalisateurs et producteurs.

« Olympe, une femme dans la Révolution, c’est ça, pour moi. » Au Ciné 32, sur l’écran d’ordinateur de Josiane Bled, un tableau de plusieurs aligne des centaines de cellules. Toute l’aventure du tournage de la fiction, qui sera projetée en avant-première au Ciné 32 dimanche 29 septembre (19 h 30), y est écrite. Et Josiane Bled y a toute sa place. Responsable du bureau d’accueil des tournages pour le Gers, les Hautes-Pyrénées, l’Ariège et la Haute-Garonne, hors Toulouse, c’est elle qui s’efforce d’attirer les réalisateurs, petits ou grands, dans le Gers.

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Son travail ne s’arrête pas sur le plateau. Une fois la production montée, il doit assurer l’hébergement des équipes, les prestataires techniques, les lieux de restauration, ou encore les annonces pour les figurants… Un service gratuit pour les équipes. « Mon poste est financé par la Région et le Département. La venue de ces tournages génère des retombées économiques pour les entreprises locales. »

L’œil du scout

Attirer des tournages n’est pas si simple : toutes les régions sont en compétition pour trouver des lieux de tournage. « Je me souviens du cas des Vieux Fourneaux… La bande dessinée dont est tiré le film se déroule dans le Tarn-et-Garonne, et nous avons réussi à obtenir les deux lieux de tournage ! »

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Pour choisir le réalisateur et plus encore le producteur, qui finance le film, Josiane Bled travaille bien en amont du film avec un repéreur. Ce spécialiste vient visiter les lieux proposés, pour vérifier qu’ils correspondent au film. « J’ai une base de données de près de 1 000 sites dans le Gers, et plus de 3 000 dans les quatre départements dont je m’occupe. Et quand la production tombe en panne, ou le réalisateur, le décorateur, c’est bon signe ! »

Eddy Mitchell sur le tournage des Vieux Fourneaux 2, en 2021 à Saramon.
ARCHIVES DDM – NEDIR DEBBICHE

Les sites sont parfois proposés par des particuliers, qui s’inscrivent en ligne. « L’autre solution est plus lente. Quand j’entends parler d’un lieu particulier, ou qu’une mairie me contacte, pour un lieu particulier, je prends ma voiture et je m’y rends. » Même quand elle se promène, Josiane Bled ne peut s’empêcher de repérer des sites potentiels. « Il y a la Banque de France, l’ancienne clinique Carlier… »

The Olympe case

Olympe est un cas particulier. Pour ce téléfilm, Julie Gayet, à la fois réalisatrice et actrice, souhaitait tout tourner dans le Gers. Trouver des décors historiques s’est avéré impossible. « Avec le repérage, nous avons cherché au plus près de Lectoure, et nous avons trouvé une perle : le château privé de Saint-Léonard, dont les souterrains se prêtaient parfaitement aux scènes de prison ! »

Il a ensuite fallu déplacer le tournage à Gramont, avant d’aller à Villefranche-de-Rouergue, site très préservé pour les films d’époque, et enfin Toulouse, dans le château de la Reynerie. Au final, le Gers a accueilli 2 jours de tournage. D’autres suivront bientôt. « C’est ça qui est génial : les demandes ne sont jamais les mêmes ! On me demande de l’urbex, des restaurants de luxe en montagne… Le revers de la médaille, c’est que je rate souvent le film parce que je cherche les décors !

 
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