En couverture du dernier numéro du magazine américain People, Brooke Shields a posé avec ses filles, Rowan, 21 ans, et Grier, 18 ans. Un an plus tôt, la star américaine avait fait l’objet d’un documentaire, « Pretty Baby », qui révélait notamment qu’elle avait été victime de viol dans sa jeunesse. Un fait dont sa cadette ignorait totalement l’existence, jusqu’à ce qu’elle visionne le documentaire.
Un documentaire chargé de révélations
Le documentaire en question, « Pretty Baby », revient sur l’incroyable carrière de Brooke Shields, mais aussi sur la tragédie qu’elle a vécue dans sa jeunesse. Au début de sa vingtaine, l’actrice a été violée par une figure majeure d’Hollywood, qu’elle préfère taire.
L’incident s’est produit alors que Brooke Shields venait de terminer ses études et commençait à se rendre à des castings. Un homme l’a emmenée dans sa chambre d’hôtel, faisant semblant de lui appeler un taxi, avant de la violer.
« J’avais peur de m’étouffer. Je ne me débattais pas beaucoup, j’étais complètement paralysée. Je pensais que mon “non” suffirait. Mais ce n’était pas suffisant. Je me suis juste dit : “Essaye de survivre et de surmonter ça” », a-t-elle raconté lors de la projection du documentaire.
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Un visionnage compliqué
Sa fille aînée, Rowan, avait été prévenue à l’avance. Mais sa cadette, Grier, l’a découvert après avoir regardé le documentaire en question.
« C’était un malentendu », a confié l’actrice au magazine People. « Je lui avais expliqué que Pretty Baby parlait de la sexualisation des femmes dans mon secteur, mais j’ai naïvement pensé que comme nous avions une vie solide, saine et assez normale et que je n’étais pas complètement abîmée, elle dirait : “Wow, tu as traversé beaucoup de choses, mais regarde où nous en sommes aujourd’hui.” »
De son côté, la jeune femme de 18 ans a confié au magazine avoir eu un véritable choc. « J’ai appris des choses en même temps que tout le monde, et je les ai prises plus profondément et personnellement », a-t-elle révélé, précisant qu’elle n’avait pas réussi à regarder le documentaire dans son intégralité.
« Elle se sentait impuissante, et en tant que mère, nous faisons des erreurs, et parfois nous faisons des suppositions », déplore Shields, admettant avoir géré la situation de manière maladroite. « Regarder un documentaire ou voir ses parents comme des personnages publics sur lesquels d’autres personnes ont une opinion est tout simplement une situation étrange. J’ai beaucoup appris en écoutant mes filles. (…) Être mère, c’est aussi apprendre de ses enfants », conclut-elle.
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