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Quittant Avranches, Guénaël Josseaume arrive en Norvège

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Éditorial La Gazette de la Manche

Publié le

24 novembre 2024 à 18h03

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Après la , Belgiquedes Pays-Bas, de l’Allemagne et du Danemark, Guénaël Josseaume atteint la Norvège.

Il s’aventure désormais dans la partie la plus difficile de son voyage, dans des températures plus froides, « un changement de décor et de conditions ». Il s’est équipé de nouveaux équipements en cours de route et de vêtements pour conditions météorologiques extrêmes.

« En Suède et en Norvège, il peut y avoir de la neige et de la glace, j’ai acheté deux pneus adaptés à la glace avec des crampons, je dois les avoir sur le vélo, c’est un peu encombrant, mais ce n’est pas lourd. Sur le vélo, j’ai endommagé ma cassette et ma chaîne, j’ai donc changé les deux et en prévention, j’ai une cassette en stock et deux chaînes. Et j’ai ajouté deux poignées ergonomiques, afin de pouvoir changer la position de mes mains lorsque je suis trop fatigué avec les poignées normales.

» Il a aussi allégé son poids : « J’ai perdu cinq kilos à Flensburg (Allemagne), ce n’est pas négligeable, je me suis rendu compte que j’avais prévu trop de choses (…) J’ai des cols à gravir en Norvège, donc si je veux les gravir, Je ferais mieux de prendre un peu de temps libre.

Un voyage solitaire rempli de rencontres

Chaque jour, il voyage environ une soixante kilomètreset cherche un logement chez l’habitant, pour la nuit, via des sites en ligne, « J’ai beaucoup dormi chez l’habitant avec le site douches chaudes. J’ai beaucoup utilisé Welcome to my garden lorsque j’étais en Belgique et aux Pays-Bas, pour tous les voyageurs légers, aussi bien pour un randonneur à pied que pour un voyageur à vélo. Il a également dormi dans des refuges, des abris en bois dans la nature, au Danemark et en Suède, ou s’est hébergé auprès des habitants rencontrés sur son parcours. Parmi toutes ces rencontres, certaines furent marquantes, notamment avec une famille à Hambourg (Allemagne), où il se reposa une semaine pour soigner tendinites et kystes, « ils ne voulaient pas me laisser partir tant que je n’étais pas soigné », ou une soirée à aux Pays-Bas avec un menuisier qui l’a accueilli dans son atelier « C’était aussi une belle rencontre. Il m’a donné des conseils, nous avons eu une longue discussion le soir.

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Une aventure à la hauteur des attentes

« Je suis vraiment content de le faire et je rencontre beaucoup de monde, c’est vraiment quelque chose d’unique ! Et je me sens libre, je fais ce que je veux, quand je veux, je vais où je veux, c’est super. Et ça me permet de prendre le temps de réfléchir un peu à ma vie, et à ce que je trouve essentiel. On se rend compte que quand on est un peu dans le pétrin ou qu’on a fait un effort pendant une journée, et que ce qu’on veut c’est juste une bonne douche, un bon repas et un bon lit, ça y est, on a compris ce qu’était la vie au fond , et du coup on ne se soucie plus de tous les superfluités. Donc c’est cool, ça fait prendre conscience de beaucoup de choses.

Son parcours surnommé Floki Road peut être suivi sur Instagram, Facebook, Polarsteps ou sur le site de l’ONG Tapama, partenaire du projet ; « Même dans la rue les gens un peu curieux, qui me demandent où je vais, d’où je viens, je leur réponds. Et c’est comme ça qu’ils me suivent, je leur donne mon Instagram et c’est parti. Pour ça, c’est génial ! « .

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