Dans une interview qui sera publiée mardi par Eurosport, le futur retraité Romain Bardet revient sur la saison monumentale de Tadej Pogacar. Avec un sentiment d’impuissance et l’intuition à chaque course que le Slovène finirait par triompher.
Nous ne l’avons vu que cette année. Oui, 2024 est bien l’année de Tadej Pogacar. On ne listera pas ses 25 victoires obtenues cette saison mais du titre de champion du monde au doublé Giro-Tour de France, « Pogi » a dégoûté la concurrence. « On a le sentiment de ne pas vraiment faire partie de ses adversaires », admet sans détour Romain Bardet, interrogé par Eurosport. Comme beaucoup de coureurs, le Français de l’équipe DSM-Firmenich PostNL n’a jamais eu le sentiment de pouvoir rivaliser avec le Slovène. Il avoue même ne s’être jamais senti aussi impuissant face à un adversaire.
“J’étais fermement convaincu que c’était résolu”
« Il y avait quand même une certaine vulnérabilité (parmi les favoris, ndlr). Là, on savait, même sur le Tour de France, que si on voyait UAE s’agiter en tête du peloton dès les premiers kilomètres pour contrôler la formation de l’échappée, il allait remporter l’étape. Même chose.
Vainqueur de la première étape du dernier Tour de France de sa carrière avant de ranger définitivement son vélo en 2025, Romain Bardet a terminé 2e de Liège-Bastogne-Liège derrière l’insatiable Pogacar. Mais même lorsqu’il était dans le match, le Tricolore devinait le scénario. Et il savait que la victoire lui échapperait. “Juste dans ma tête”, soupire-t-il. “Les Strade Bianche, le Grand Prix de Montréal et la course sur route des championnats du monde, j’étais fermement convaincu que c’était réglé.”
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