« Une façon complètement différente de courir »

Primoz Roglic craint qu’en 2025 Tadej Pogacar ne soit à nouveau injouable. Photo de : Cor Vos

Primoz Roglic est sans aucun doute l’un des grands noms du peloton professionnel aujourd’hui. Mais le vétéran slovène admet que le cyclisme tel qu’il le connaissait il n’y a pas si longtemps est complètement révolu.

Primoz Roglic (35 ans) a pris la 2ème place du Critère de Saitama ce samedi 2 novembre. En marge de l’épreuve japonaise, le leader slovène de la formation Red Bull-BORA-hansgrohe a donné une conférence dans laquelle il a discuté de la domination de Tadej Pogacar tout au long de la saison.

Primoz Roglic : « Un défi pour moi de continuer auprès de la jeune génération »

« Dans sa forme actuelle, Tadej Pogacar est tout simplement imbattable. J’adore gagner des courses, mais la réalité est claire : Tadej est plus fort cette année. On ne sait jamais ce que l’année prochaine nous réserve, peut-être que Tadej sera encore meilleur. Mais si je peux être la meilleure version de moi-même, je serais déjà très heureux. La dernière fois que je suis venu ici à Saitama, c’était en 2019. La façon de faire du vélo était complètement différente d’aujourd’hui. C’est un défi pour moi de continuer avec la jeune génération et de m’adapter à ce style de course. Mais c’est quelque chose qui m’attire. »

Primoz Roglic : “Avant, on économisait”

Et le champion slovène continue sa comparaison entre les deux époques. « C’est énorme. Auparavant, nous économisions et dépensions simplement de l’énergie au bon moment. Aujourd’hui, chaque jour est un bon jour. C’est une façon complètement différente de penser, une façon complètement différente de courir. Je pense que c’est un défi pour les plus âgés d’entre nous. » Et quand il approche de son âge, Roglic souhaite néanmoins en préciser les avantages : « En vieillissant, on perd des points. C’est un fait, je n’ai plus 20 ans. Mais on gagne aussi à différents niveaux, on gagne en expérience d’année en année. J’essaie toujours de m’améliorer un peu. C’est ce qui vous réveille. »