A Kourou, la route Wayabo est enfin praticable après un an de travaux

A Kourou, la route Wayabo est enfin praticable après un an de travaux
A Kourou, la route Wayabo est enfin praticable après un an de travaux

A Kourou, après des années d’attente, la route Wayabo est enfin praticable avec un tout nouveau revêtement sur 14 kilomètres. Dans cette zone agricole située entre la cité spatiale et Macouria, un litige existe depuis plusieurs années entre la mairie et l’association paysanne locale Wayabo.

Jean-Gilles Assard / LP


Publié le 13 janvier 2025 à 6h58,
mis à jour le 13 janvier 2025 à 7h02

Depuis peu, tous les jours, vers 6 heures du matin, à Wayabo, les enfants montent dans un bus pour se rendre à l’école de Kourou. Leurs parents attendaient cela depuis des années.

Regardez le reportage de Guyane La 1ère :

La route de Wayabo

“C’est un soulagement par rapport à il y a quelques mois où il fallait déposer les enfants au bout de la rue, on perdait du temps et on abîmait nos voitures car la route était vraiment en très mauvais état”, » raconte Stéphane Marchewska, habitant de Wayabo.

A Kourou, la route Wayabo est enfin praticable.

©Jean-Gilles Assard

Depuis la fin de l’année dernière, la chaussée a été réhabilitée avec un revêtement sur 14 kilomètres. Fini la route impraticable, les nids-de-poule et autres dangers sur cet itinéraire pénétrant traversant les territoires de Macouria et Kourou et desservant des parcelles agricoles.

Les habitants sont ravis, même si le projet a mis du temps à se concrétiser. « Fin 2019, le maire, le président de la CTG et l’établissement public foncier de Guyane ont signé une convention pour restituer la route à la commune, explique Jean-Paul Malaganne, directeur administratif général des services techniques de la mairie de Kourou. Nous pourrions alors commencer à y travailler.

Les travaux ont débuté en décembre 2023. D’un coût de 3 millions 500 mille euros, ils ont été financés par l’Europe et l’État.

Aujourd’hui, cette route de Wayabo ravit les opposants au projet de stockage des déchets, mais elle reste inquiétante pour les agriculteurs locaux.

“Nous avons insisté auprès de l’Europe pour avoir une route et sortir les agriculteurs de l’isolement, et maintenant on nous fait comprendre que c’est peut-être pour l’installation d’une zone de stockage des déchets non dangereux”, explique Raphaël Stobinsky, président de l’association kouroucienne des agriculteurs Wayabo. Sachant que cette route a été financée par l’Europe et par le CNES.


A Kourou, la route Wayabo est enfin praticable.

©Jean-Gilles Assard

De son côté, Jean-Paul Malaganne, directeur administratif général des services techniques de la mairie de Kourou, se veut rassurant. “La route a été réalisée principalement pour permettre aux agriculteurs d’accéder à leurs propriétés agricoles, c’est quelque chose qui a été conceptualisé bien avant que ce projet ne soit connu”assure-t-il.

Quoi qu’il en soit, il reste encore plusieurs kilomètres de voies à asphalter, afin de desservir la centaine d’agriculteurs et de favoriser l’expansion de cette zone agricole.


Vélo

 
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