Le « Menhir » comme on le surnommait est mort. La nouvelle est tombée en milieu de journée, mardi 7 janvier 2025. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, est décédé à l’âge de 96 ans.
Dans la Manche, le délégué départemental du Rassemblement national, Franck Simon, a exprimé “sa grande tristesse ainsi que celle des membres du Rassemblement National”. « Bien sûr, il y avait des erreurs de langage, des choses qui nous semblaient parfois incompréhensibles. Mais depuis 1972, il est le seul pour nous à défendre véritablement la patrie, la France. » Le délégué départemental a reçu de nombreux appels de militants de la Manche “très attristé”.
« Un grand patriote »
Pour eux, Jean-Marie Le Pen restait, malgré son exclusion du parti en 2015 et son éloignement de la lignée de sa fille Marine Le Pen, un « figure tutélaire ». « Il y avait son parcours, il avait perdu son père à 14 ans, il s’était engagé en politique, et dans l’armée… Oui, il y avait ses erreurs, ses erreurs, mais c’était le père fondateur, un grand patriote et un grand défenseur des Français. » Alors que la France commémore le 7 janvier le 10e anniversaire des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, Franck Simon estime que Jean-Marie Le Pen « a été le premier, il y a plus de 30 ans, à parler des dangers de l’islamisme. »
L’homme politique controversé est arrivé dans la Manche en juin 2013. Il était alors en pleine campagne législative, en remplacement de sa fille Marine qui ne pouvait pas voyager. A Saint-Lô, il a fustigé le « politique migratoire »avait également défendu le groupe proche du FN accusé du passage à tabac du militant antifasciste Clément Méric, avant de se rendre à un « banquet patriotique » devant une salle comble à Saint-Jean-de-Daye. A quelques mètres d’une centaine de manifestants dénonçant son arrivée.
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