Par
Arnaud Héroult
Publié le
1 novembre 2024 à 12h07
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Et Caen se préparait depuis dix ans à recevoir le Tour de France en 2025, accueillir la Grande Boucle pendant une journée entière à l’occasion d’une contre-la-montrea transformé la confirmation en enthousiasme.
Au lendemain de l’annonce officielle à Paris le 29 octobre, Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour, a été reçu à la mairie de Caen pour lever le voile sur l’organisation de l’événement. « Après la présentation, nous passons en revue les étapes clés », confirme-t-il. Il a ensuite livré plusieurs informations clés sur l’étape du 9 juillet.
Un voyage fait par les Normands
Caen a remporté le Graal avec, sur son territoire, le contre-la-montre individuel. Une boucle de 33 km, au départ de la Tour Leroy, une petite échappée hors du périphérique nord-ouest et un retour vers le centre-ville (l’étape passera devant la mairie) et une arrivée le long de la Prairie.
Un parcours particulier, puisqu’il a été conçu par Thierry Gouvenou, Virois de naissance, et par son assistant François Lemarchand, originaire de Livarot. « Nous avons des liens normands avec François », assume Thierry Gouvenou. « Nous avons fait les reconnaissances ensemble. »
Comment la scène a-t-elle été dessinée ?
Pour créer une étape et notamment un contre-la-montre, « on réfléchit aux contraintes », explique Thierry Gouvenou.
A Caen, nous avons eu une épine supplémentaire dans notre pied avec un départ et une arrivée dans la même ville. Ensuite, il faut prendre en compte la technique, le patrimoine, la production et la concurrence sans bloquer la ville entière. C’est pourquoi nous partons et revenons dans la même direction.
Mais contrairement à une étape en ligne droite avec une arrivée au sprint, un ralentisseur ou un ralentissement est plus facile à gérer. Par exemple, dans le secteur universitaire, le parcours traversera la voie du tramway. « Les coureurs reconnaissent le parcours et comme ils sont seuls dans un contre-la-montre, ils peuvent éviter ces dangers », explique Thierry Gouvenou.
À quelle vitesse iront les coureurs ?
Evenepoel, Pogaçar, Vingegaard, mais aussi le local Kevin Vauquelin devraient figurer dans le top 10 de cette étape créée « pour les grands coureurs ». 33 km, c’est une longue distance, il faudra redistribuer les cartes. Sportivement, on attend un jour important. »
Therry Gouvenou compte donc sur une moyenne de « 53 – 54 km/h ».
Le meilleur devrait prendre 37 minutes.
On connaît (presque) déjà les horaires
« Les calendriers ne sont pas encore définitifs », prévient Thierry Gouvenou. Mais le directeur technique du Tour de France estime que le premier coureur s’élancera à « 13h05, pour que le dernier coureur arrive vers 17h30 ».
Dès le matin, la route sera fermée. Pour « la caravane publicitaire (vers 11 heures), les équipes qui reconnaîtront une dernière fois le parcours » vers 10 heures. Mais aussi pour l’événement solidaire de l’étape Mécénat de Chirurgie Cardiaque.
Plus de 100 000 spectateurs attendus
« Un Tour de France, c’est entre 10 et 12 millions de spectateurs sur le bord des routes », évalue Thierry Gouvenou. Pour le contre-la-montre de Caen le 9 juillet, les responsables pensent qu’il y aura « plus de 100 000 spectateurs tout au long du parcours de 33 km ».
Devant les téléviseurs, les chiffres sont exponentiels, sachant qu’en moyenne (chiffre 2024), 4,10 millions de téléspectateurs en France regardent chaque scène. Un chiffre qui doit être multiplié par trois ou quatre environ pour une audience mondiale en direct.
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