Pour Lucas Dubau, la pratique du cyclo-cross n’est qu’un passe-temps, au milieu d’un emploi du temps chargé. Le kiné ne s’est entraîné que sept heures la semaine dernière et pourtant cela ne l’a pas empêché de terminer 7ème samedi puis 5ème dimanche (voir le classement) lors des deux premières épreuves de la Coupe de France Cyclo-cross dans la catégorie première Elite, à Nommay (Doubs). « C’est un début de saison parfait. Je suis super satisfait. Quand on voit les noms devant, je n’ai pas à rougir »il se réjouit avec DirectVélo.
Alors que son frère Joshua fera son retour aux charrues le mois prochain, Lucas s’est bien amusé ce week-end. « Je suis content, j’ai fait une course complète, sans faute. J’ai pris un bon départ. J’ai joué pour gagner presque jusqu’au bout, explique-t-il en parlant de la course de dimanche. Je me suis un peu mal placé, c’est dommage. Je pense que j’ai un petit complexe d’infériorité alors que je devrais parfois me mettre dans une meilleure place. Vers la mi-course, j’ai dû faire un effort qui m’a finalement coûté cher. Mais je ne vais pas cracher dans la soupe. 5ème… Pour le peu que j’entraîne, c’est très bien. Je n’ai aucun regret même si j’aurais peut-être pu terminer 4ème”.
« JE PEUX JOUER LE PODIUM »
La veille, il avait “J’ai fait une erreur lors d’un redémarrage” et s’est retrouvé dans un piquet. Avec pour conséquence d’avoir endommagé son dérailleur. “Je ne pouvais plus changer de vitesse”. En quittant le poste en onzième position, il voulait « faites vite l’effort de revenir » plus à “a fini par exploser”.
Le bilan de ce premier acte de Coupe de France reste cependant très bon pour Lucas Dubau, satisfait de la façon dont il gère le travail et la passion. « Je m’entraîne moins de dix heures par semaine mais je cours beaucoup. Je travaille qualitativement plutôt que quantitativement et ça marche bien, même si je ne dis pas que c’est idéal. Je me connais bien, j’ai trouvé mon rythme”. Et les perspectives semblent intéressantes pour la suite de la saison. « Je peux jouer pour le podium, c’était le cas ici. Je ne suis pas loin du tout ».
France
Vélo