« Moins de pression » et « plus de sérénité » grâce à Pauline Ferrand-Prévot – Actualités

« Moins de pression » et « plus de sérénité » grâce à Pauline Ferrand-Prévot – Actualités
« Moins de pression » et « plus de sérénité » grâce à Pauline Ferrand-Prévot – Actualités

Tous les regards sont tournés vers elle. Pauline Ferrand-Prévot est la grande attraction de l’équipe de France Elite Féminine qui participera ce samedi au Championnat du Monde. Ce qui n’est pas pour déplaire à ses coéquipières du jour. « Il y a moins de pression médiatique cette année, tous les regards sont tournés vers elle. Ça fait du bien aussi après cette année et le Tourreconnaît Evita Music. Nous sommes un peu moins sollicités. Et grâce à sa présence, on parle du cyclisme féminin, de l’équipe de France… ». Juliette Labous va également dans le même sens. « Il y a beaucoup de médias pour nous, on commence à s’y habituer mais ici c’est plus centré sur Pauline. C’est toujours agréable d’avoir moins de pression, même si la plus grosse pression est celle qu’on s’impose… ».

“Tout le monde a peur de ce qu’elle peut faire”

En plus de la pression du jour J, partager une sélection avec un multiple champion du monde toutes disciplines fait écarquiller les yeux. Celles de Cédrine Kerbaol, par exemple, qui est passée de l’autre côté de l’objectif. J’ai commencé le VTT à 14 ans. Je me suis amusé à prendre des photos de Paulinese souvient la Bretonne. C’était la première cycliste que j’ai connue. Nous avons tous du respect pour Pauline. Juliette Labous parle également de ce respect, l’ayant déjà rencontrée lors d’un Championnat en 2017. « Elle a ajouté quelques lignes depuis. Je ne pense pas qu’elle ait changé, il y a encore plus de respect pour son palmarès. C’est bien qu’il reprenne la route, ça tire vers le haut. Nous pouvons tous apprendre les uns des autres. ». Et Paul Brousse en voit les bénéfices dans son groupe. “Elle apporte beaucoup d’expérience et de sérénité”.

Mais c’est surtout samedi, à vélo, que l’équipe de France comptera sur le champion olympique de VTT. « Le look des adversaires sera différent. Il y a un gros point d’interrogation. Tout le monde a peur de ce qu’elle peut faire. »apprécie Paul Brousse. Pour Evita Muzic, il n’y a aucun doute sur ce que peut apporter Pauline Ferrand-Prévot, ni sur le fait qu’elle soit actuellement en forme. « Je suis convaincu qu’elle sera avec nous en finale. C’est clairement effrayant, et on peut jouer avec. C’est un atout supplémentaire pour l’équipe ». Juliette Labous voit également ce renfort d’un bon œil. « Chez DSM-firmenich PostNL, je suis souvent seul et vous ne pouvez pas manquer quelque chose ». Pour elle, il sera plus facile d’être offensif avec plusieurs options chez les Français. « Ça peut permettre de courir sans avoir de regrets sur la fin, j’aime courir comme ça. Vous pouvez obtenir de belles choses en courant de cette façon. C’est vraiment très positif ».

«LA MEILLEURE ÉQUIPE QUE NOUS AVONS DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES»

Ça tombe bien, Paul Brousse compte bien demander à ses filles de faire un parcours offensif. « Il faudra s’attendre à voir une équipe de France qui va tenter des choses. Nous voulons terminer sans regrets. Il y a une envie de se battre. Cette année, nous pouvons jouer. On sent que tout le monde est concerné. C’est stimulant ». Il l’assure, il n’a jamais dirigé une équipe de France aussi forte. « Les Françaises progressent au fil des années, elles sont dans de grandes structures, en France ou à l’étranger. Sur les qualités des grimpeurs et des puncheurs, c’est vraiment très dense ». Avis partagé par Juliette Labous. « Ça fait plaisir de voir le niveau de cette équipe de France sur le papier. C’est la meilleure équipe que nous ayons depuis plusieurs années, c’est super pour le cyclisme féminin français..

L’ensemble du groupe est très confiant. “Je suis convaincu que si nous prenons les bons risques, nous pourrons jouer”cette Cédrine Kerbaol. « Les filles ont fait de belles choses cette année, je pense que nous pouvons terminer cette saison en beauté. J’espère que nous terminerons sur une bonne note. Il y a des talents incroyables »notes Léa Curinier. « C’est la première année où nous pouvons rêver grand. Je suis un peu bizarre dans le groupe, je me retrouve uniquement avec des grimpeuses. Je peux apporter ma contribution, comme Léa (Curinier) j’ai l’habitude de me transcender pour mes dirigeants. J’ai hâte de découvrir la stratégie »ajoute Jade Wiel. Pour enfin ramener une médaille ou mieux encore d’un Championnat du Monde. Ce qui serait la première depuis 2014 où… Pauline Ferrand-Prévot avait remporté le titre à Ponferrada.

 
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